L'Open Access, ou accès libre, est la littérature scientifique librement et immédiatement disponible sur internet avec des droits de réutilisation complets.
L'Open Access, selon la Budapest Open Access Initiative, est la littérature scientifique numérique, en ligne, gratuite et libre de la plupart de restrictions de licence et copyright. Ce qui la rend possible est l’Internet et le consentement de l’auteur.
Elle est entièrement compatible avec le peer-review, le copyright, le revenu, le prestige, la qualité, et d’avantage de services associés avec la littérature scientifique conventionnelle.
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Les réponses aux questions les plus posées
Les résultats d’une enquête menée en 2017 montrent une bonne prédisposition de la communauté académique de l’UNIL envers l’Open Access, mettant en avant une volonté de démocratiser le savoir et un souci d’économies budgétaires.
Compte tenu de la richesse et de la variété des champs disciplinaires de l’UNIL, une approche unique de l’Open Access qui privilégierait une voie au détriment d’une autre n’est pas d’actualité. Soucieuse de garantir à ses chercheur·e·s leur liberté académique, l’UNIL veut développer une approche mixte et pragmatique où la voie dorée et la voie verte coexistent et se complètent. Ainsi, les chercheur·e·s choisiront la revue la plus adaptée à leur recherche sur des critères scientifiques, et ils pourront ensuite choisir quelle voie suivre pour rendre leur publication librement accessible.
Cette stratégie mixte nécessite notamment un développement de SERVAL (SERveur Académique Lausannois) qui est le dépôt institutionnel de l’UNIL et du CHUV. Durant ces deux dernières années, SERVAL a été optimisé afin de devenir un outil orienté sur les besoins des chercheur·e·s et sur les enjeux actuels en matière de publication Open Access : internationalisation de la recherche lausannoise, visibilisation des travaux scientifiques, citations des chercheur·e·s de l’UNIL, liste exhaustive des publications financées par l’UNIL, etc.
Quant aux publications de monographies, le chemin est encore à tracer. L’UNIL développera sa politique en partenariat avec la communauté des chercheur·e·s et les parties prenantes, au rang desquels les éditeurs, partenaires historiques de la valorisation de la recherche scientifique.
Des solutions acceptables pour toutes les parties devront encore être trouvées, en tenant compte des exigences des bailleurs de fonds, de la stratégie nationale, des besoins des chercheur·e·s et des enjeux institutionnels d’une université publique, qui se doit de rayonner au-delà des frontières cantonales et nationales par la qualité de sa recherche et de son enseignement.
Cette approche raisonnable et réfléchie doit permettre de répondre aux enjeux de l’OA et de la communication scientifique du début du XXIe siècle.