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Foire aux questions - Open Access


 

Open Access

Non.

La publication dans une revue Open Access (pay-to-publish ou free-to-publish) constitue la voie dorée vers Open Access (Gold OA). Les ouvrages publiés par la voie dorée sont immédiatement accessibles et sont généralement protégées par une licence ouverte, telle que Creative Commons.

Cependant, il existe une autre façon de publier en libre accès, à savoir, la voie verte (Green OA). La voie verte fait référence à la publication parallèle (ou auto-archivage) d'une version du manuscrit dans un dépôt institutionnel. Les archives ouvertes peuvent être institutionnelles, comme notre propre SERVAL, ou disciplinaires. La publication est souvent différée (période d'embargo) et autorisée uniquement pour le manuscrit d'auteur accepté (AAM), également connu sous le nom de post-print. Ceci est le manuscrit accepté pour publication (après examen par les pairs, ou peer review), mais avant toute mise en page par l'éditeur. Il n'y a aucun coût additionnel pour les chercheurs de suivre cette route.

Avec le développement vertigineux de l’OA, des revues OA « parasites » ou « prédatrices » exploitent à leur profit le modèle « auteur-payeur ». Les auteurs, généralement sollicités par mail, sont invités à soumettre des articles, qui sont systématiquement acceptés moyennant des frais de publication ou APC, quelle que soit la valeur scientifique des travaux soumis. Il faut remarquer que ce problème ne se présente que pour les revues Gold OA.

Jeffrey Beall, de l’Université du Colorado a créé un site en 2008, scholarlyoa.com, qui a été fermé en janvier 2017 et qui contenait une liste de journaux potentiellement prédateurs selon 52 critères. Cette liste a été utilisée comme standard jusqu’à sa disparition. Une version archivée est toujours disponible, et d’autres sites ont essayé de combler le besoin. Il est possible aussi de consulter le DOAJ pour évaluer la crédibilité d’une revue OA.

Une initiative intersectorielle lancée récemment, appelée « Penser. Vérifier. Soumettre », est une campagne visant à aider les chercheurs à identifier des revues de qualité pour leurs recherches. C’est une simple liste de contrôle que les chercheurs peuvent utiliser pour évaluer les titres d’un journal ou d’un éditeur. Cette initiative est un excellent moyen de lutter contre les « revues prédatrices ».

Oui

Bien que l’OA des publications soit bien développé, l’OA des monographies est un domaine naissant, et les pratiques sont beaucoup moins standardisées. Cependant, de plus en plus d’éditeurs permettent la publication en OA de la version numérique du livre au moment de la publication (Gold OA). Le Directory of Open Access Books (DOAB) est une liste de livres académiques évalués par les pairs. OpenEdition est une autre plateforme principalement pour les livres en français. Toutes les deux sont des sources excellentes pour connaître les éditeurs qui publient déjà en Open Access. Les coûts de publication pour les livres en Open Access sont financés par le FNS pour tous les chercheurs en Suisse.

Il est également possible de publier des livres en Open Access en suivant la voie verte (Green OA), soit l’auto-archivage du manuscrit et l’ouverture après un embargo. Dans ce cas, les chercheurs sont tenus de négocier avec les éditeurs au cas par cas.

L'Encyclopaedia Britannica définit la liberté académique comme « la liberté des enseignants et des étudiants d'enseigner, d'étudier et de poursuivre leurs connaissances et leurs recherches sans ingérence déraisonnable ou restriction de la part de la loi, des réglementations institutionnelles ou de la pression publique. Ses éléments principaux incluent la liberté d'étudier tout sujet qui évoque leur intérêt intellectuel, de présenter leurs découvertes à leurs étudiants, collègues et autres, de publier leurs données et conclusions sans contrôle ni censure, et d'enseigner de la manière qu'ils jugent appropriée d'un point de vue professionnel ».

De ce point de vue, les mandats Open Access qui permettent une combinaison de scénarios Open Access (à savoir, un mélange de Green et Gold OA) ne devraient pas limiter la liberté académique des chercheurs.

En effet, en autorisant les deux routes, les chercheurs peuvent choisir le canal de diffusion le plus approprié pour leurs travaux, et ensuite suivre la voie nécessaire pour les publier en libre accès. Le Gold OA permet la publication ouverte immédiate dans des revues OA et des livres, tandis que le Green OA permet la publication parallèle différée de l'article dans un journal d'abonnement et le manuscrit de l'auteur (ou post-print) dans un dépôt institutionnel.

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Liste de diffusion Open Access

Envoi des données

En principe, oui, mais vous devez vous informer concernant les droits que vous avez cédés à votre éditeur.

Cet aide-mémoire vous aidera à trouver ces informations et à faire le dépôt.

Les avantages de l'Open Access

L'Open Access augmente la visibilité de vos travaux. Il y a de nombreuses études qui montrent l'augmentation de visibilité et la portée internationale de l'Open Access pour les articles et les monographies.

En règle générale, les travaux en Open Access sont plus consultés et téléchargés que leurs homologues à accès fermé.

C'est également le cas pour l'impact des publications en Open Access. SPARC Europe a produit une liste d'études montrant les avantages en termes de nombre de citations pour les articles en Open Access dans un grand éventail de disciplines.

Le rapport de Springer "Open Access effect" montre que l'effet est le même pour les monographies.

Le dépôt d'un pre-print dans une archive ouverte est une preuve de première publication. Beaucoup de journaux permettent le dépôt de pre-prints avant la soumission, mais les auteurs devraient s'informer avant de le faire.

Dans la plupart des disciplines, la publication conventionnelle implique la cession des droits patrimoniaux à l'éditeur. Dans ce cas de figure, l'auteur doit ensuite recevoir une licence de l'éditeur pour pouvoir déposer son propre manuscrit et l'ouvrir en suivant la voie verte.

Avec la voie dorée, les auteurs retiennent tous leurs droits et accordent une licence à l'éditeur pour lui permettre de publier leur travail. Le type de licence varie selon le type de travail.

Avec l'Open Access, l'écart d'accès est éliminé en délivrant ainsi le savoir là où il est le plus nécessaire.

Les publications en Open Access ont un coût d'accès nul (en excluant les coûts d'Internet) et certaines formes d'Open Access ont aussi un coût nul de publication pour les auteurs (Platinum Open Access). 

Près de 75% des chercheurs à l'UNIL considèrent la démocratisation comme leur motivation principale pour publier en Open Access.

Tous les types de publication scientifique peuvent être publiés en Open Access (articles, actes de conférences, thèses, pre-prints, posters, rapports, etc) permettant la dissémination du savoir au-delà des formats conventionnels.

L’évolution du paysage de publication scientifique a fait de l’Open Access le nouveau standard. ROARMAP montre qu’il y a dans le monde actuellement 83 bailleurs de fonds, ainsi que 703 organisations de recherche, avec un mandat de publication en Open Access.

Les défis et les motivations derrière l’Open Access, une vidéo introductive de Jorge Cham.

Craintes sur l'Open Access

Avec le développement vertigineux de l’OA, des revues OA « parasites » ou « prédatrices » exploitent à leur profit le modèle « auteur-payeur ». Les auteurs, généralement sollicités par mail, sont invités à soumettre des articles, qui sont systématiquement acceptés moyennant des frais de publication ou APC, quelle que soit la valeur scientifique des travaux soumis. Il faut remarquer que ce problème ne se présente que pour les revues Gold OA.

Jeffrey Beall, de l’Université du Colorado a créé un site en 2008, scholarlyoa.com, qui a été fermé en janvier 2017 et qui contenait une liste de journaux potentiellement prédateurs selon 52 critères. Cette liste a été utilisée comme standard jusqu’à sa disparition. Une version archivée est toujours disponible, et d’autres sites ont essayé de combler le besoin. Il est possible aussi de consulter le DOAJ pour évaluer la crédibilité d’une revue OA.

Une initiative intersectorielle lancée récemment, appelée « Penser. Vérifier. Soumettre », est une campagne visant à aider les chercheurs à identifier des revues de qualité pour leurs recherches. C’est une simple liste de contrôle que les chercheurs peuvent utiliser pour évaluer les titres d’un journal ou d’un éditeur. Cette initiative est un excellent moyen de lutter contre les « revues prédatrices ».

L’OA n’est pas gratuit. Le Gold OA implique des coûts administratifs (en sus des APC), estimés à 81£ par article dans le Royaume-Uni. En ce qui concerne le Green OA, ce coût s’élève à 33£ par article.

Il est estimé que la transition vers l’OA pourrait s’avérer coûteuse pour la Suisse selon les stratégies adoptées par la Suisse, l’Europe et le monde. En outre, le changement vers un système « auteur-payant » pourrait déclencher de nouvelles inégalités à l’accès à la publication scientifique, notamment pour les jeunes chercheurs et les pays en développement.

Il est donc naturel que les chercheurs s’interrogent sur la provenance des fonds nécessaires pour cette transition, en particulier pour le Gold OA. Actuellement, le FNS et la CE couvrent les coûts de la publication en OA des articles, et le FNS couvrira également ces frais pour les monographies et chapitres de livres, respectivement à partir du 1er avril 2018 et du 1er octobre 2018.

Quant au Green OA, l’UNIL met son serveur académique à disposition de ses chercheurs et s’engage à l’améliorer pour mieux répondre à leurs besoins, notamment en termes de facilité d’utilisation et de visibilité des textes intégraux qui y sont déposés.

Le mouvement de l’OA s’est développé autour des articles dans des périodiques, il concerne donc tous les domaines, aussi bien scientifiques que littéraires. Cependant, dans de nombreuses disciplines, notamment dans les SHS, la publication de monographies prend autant - ou plus - d’importance comme moyen de dissémination de la recherche. Les chercheurs dans ces disciplines peuvent donc craindre que les mandats - assez stricts - visant les articles péjorent leur carrière en les forçant à publier dans des formats inadaptés à leur milieu.

L’OA des monographies commence à se développer, mais il a un certain retard et présente des enjeux différents de la publication d’articles scientifiques, notamment concernant la quantité de travail prodigué par les éditeurs dans un ouvrage, la nécessité de vendre des copies papier pour couvrir les coûts qui y sont associés et le paiement de « royalties » aux auteurs.

C’est pour ces raisons que les mandats OA sont plus souples pour les monographies que pour les articles, permettant des embargos plus longs ou même la participation aux coûts de publication de livres (BPC, BCPC).

La différence principale entre l’OA des articles et celui des monographies est que dans le cas des articles à souscription, les éditeurs l’ont déjà accepté et des clauses spécifiques pour le Green OA sont présentes dans les contrats de publications par défaut. Pour les monographies, les auteurs doivent négocier dans la plupart des cas des clauses pour le Green OA au cas par cas.

La Direction de l’UNIL est consciente de ces différences et prévoit une transition plus lente pour ce type d’ouvrage que pour les articles.

Plusieurs chercheurs ont manifesté une inquiétude concernant leur liberté académique dans le cadre d’une directive obligatoire à l’UNIL. Cette inquiétude est particulièrement marquée pour les SHS et la publication de monographies.

Bien que l’OA des publications soit bien développé, l’OA des monographies est un domaine naissant, et les pratiques sont beaucoup moins standardisées.

Cependant, de plus en plus d’éditeurs permettent la publication en OA de la version numérique du livre au moment de la publication (Gold OA), ou l’auto-archivage du manuscrit et l’ouverture après un embargo. Dans ce cas, les chercheurs sont tenus de négocier avec les éditeurs au cas par cas.

La Direction est consciente de ces particularités et les prendra en compte lors de la rédaction de la directive OA. Il n’est donc pas dans son intention de limiter la liberté académique de ses chercheurs, mais plutôt de leur présenter toutes les possibilités actuellement disponibles pour rendre leurs travaux le plus largement accessibles et le plus rapidement possible.

Gold Open Access (voie dorée)

La voie dorée (Gold OA) fait référence aux articles librement accessibles immédiatement au moment de la publication.

Ceci est possible soit avec des revues Open Access, soit avec l'accord de l'éditeur du livre.

  • Le Directory of OA Journal (DOAJ) liste les différentes revues Gold OA;

  • Le Directory of Open Access Books (DOAB) liste les livres académiques. OpenEdition est une autre plateforme pour des livres en Open Access principalement francophones. Tous les deux sont des sources excellentes pour connaître les éditeurs qui publient déjà en Open Access.

Les travaux publiés en Open Access sont souvent protégés par une licence ouverte Creative Commons.

La publication scientifique n'est pas gratuite. La voie dorée déplace les coûts du lecteur à l'auteur. Le Gold OA est donc un modèle "auteur payant" et souvent (bien que pas toujours), implique le paiement de frais de publication pour les articles (article processing charges, APC), et pour les livres (book processing charges, BPC). Les frais APC et BPC pour des publications purement Gold OA sont couverts par le FNS.

Si vous avez consulté le Directory of Open Access Journals, DOAJ, et vous n'avez trouvé aucun journal pertinent pour les résultats que vous souhaitez publier, vous pouvez suivre la voie verte vers l'OA (Green OA).

La voie verte fait référence à la publication parallèle (ou auto-archivage) d'une version du manuscrit dans un dépôt institutionnel. Les archives ouvertes peuvent être institutionnelles, comme notre propre SERVAL, ou disciplinaires. La publication est souvent différée (période d'embargo) et autorisée uniquement pour le manuscrit d'auteur accepté (AAM), également connu sous le nom de post-print. Ceci est le manuscrit accepté pour publication (après examen par les pairs, ou peer review), mais avant toute mise en page par l'éditeur. Il n'y a aucun coût additionnel pour les chercheurs de suivre cette route.

Non

De nombreuses revues OA ne facturent pas de frais de publication (APC). En effet, 74% des revues répertoriées dans le Directory of Open Access Journals, DOAJ, ne facturent pas les APC.

Le processus de publication n'est pas gratuit. Les revues Gold OA qui ne facturent pas les APC dépendent du financement des universités, académies, bailleurs de fonds, bibliothèques, etc., pour fonctionner. Ce sont des revues OA subventionnées et constituent le modèle Platinum OA dans lequel les articles sont gratuits tant pour l'auteur comme pour le lecteur.

Green Open Access (voie verte)

La voie verte (Green OA) fait référence à la publication parallèle d'une version du manuscrit dans un dépôt ouvert, ou auto-archivage. Les archives ouvertes peuvent être institutionnelles, comme notre propre SERVAL, ou disciplinaires.

La publication est souvent différée (période d'embargo) et autorisée uniquement pour le manuscrit d'auteur accepté (AAM), également connu sous le nom de post-print. Ceci est le manuscrit accepté pour publication (après examen par les pairs), mais avant toute mise en page par l'éditeur.

SHERPA/RoMEO est une excellente ressource pour essayer d'apprendre la politique d'un éditeur sur l'auto-archivage. Héloïse est un service similaire disponible pour les revues francophones.

Pour suivre la voie verte à l'UNIL, vous pouvez utiliser notre dépôt institutionnel, SERVAL.

Pas si vous vous assurez de déposer et d'ouvrir la bonne version de votre manuscrit après la période d'embargo spécifiée par votre éditeur.

Le meilleur moyen de savoir quelle version votre éditeur autorise à déposer et l'embargo requis, vous pouvez chercher le contrat d'édition que vous avez signé lorsque votre publication a été acceptée. Alternativement, SHERPA/RoMEO est un excellent outil pour vérifier les conditions standard de votre éditeur. Heloïse est le service équivalent des éditeurs et journaux français.

Un embargo est une période pendant laquelle l'accès à des articles académiques n'est pas autorisé aux utilisateurs qui n'ont pas payé pour l'accès (ou qui y ont accès par l'intermédiaire de leur institution). Ceci a pour but de s'assurer que les éditeurs ont des revenus pour soutenir leurs activités.

Par conséquent, dans la voie verte (Green OA), une période d'embargo fait référence à la période pendant laquelle la version autorisée du manuscrit doit rester fermée dans le dépôt institutionnel après la publication. Une fois la période d'embargo expirée, le manuscrit est ouvert et accessible à tous.

  • Pre-print (ou manuscrit soumis par l'auteur, ASM): Un pre-print est la version originale du manuscrit tel qu'il est soumis à un journal. Il s'agit généralement d'un fichier .doc à double interligne avec un formatage minimal. Il est utile de penser à cette version comme "pre - évaluation/peer review".
  • Post-print (ou manuscrit d'auteur accepté , AAM): Un post-print est un document qui a fait l'objet d'un processus d'examen par les pairs (peer review) et qui incorpore les commentaires des réviseurs. C'est la version finale du document avant qu'il ne soit envoyé au journal pour publication. Il ressemble toujours au fichier .doc à double interligne. Il est utile de penser à cette version comme "post - évaluation/peer review".
  • Published version/PDF (ou Version of Record): C'est la version qui a été mise en page par l'éditeur et qui est publiée sur leur site web.

SERVAL (SERveur Académique Lausannois) est notre référentiel institutionnel. Utiliser SERVAL a de nombreux avantages.

SERVAL est un excellent outil pour stocker en toute sécurité vos publications scientifiques et une plateforme pour les rendre Open Access en suivant la voie verte (Green OA). Le dépôt dans SERVAL est compatible avec pratiquement tous les mandats Open Access.

Le but de SERVAL est double:

  • Premièrement, il vise à rassembler et préserver toute la production scientifique de l'UNIL;
  • Deuxièmement, il vise à maximiser la visibilité de nos chercheurs en leur permettant de suivre la route Green Open Access.

Vous pouvez consulter nos tutoriels courts pour en savoir plus sur l'utilisation de SERVAL.

Financement de l'Open Access

Articles

Non. Pour le moment, il n'y a pas de fonds central pour couvrir les coûts de publication en libre accès pour les articles à l'UNIL.

Nous avons, cependant, un accord avec SpringerOne et Biomed Central qui accorde aux chercheurs de l'UNIL un rabais de 15% sur les APC.

Les frais de publication dans les revues de Cogitatio sont entièrement couverts pour les auteurs de l'UNIL.

Si vous n'avez pas de fonds pour suivre la voie dorée (Gold OA), nous vous recommandons de suivre la voie verte (Green OA) en auto-archivant une copie du manuscrit dans SERVAL en suivant les règles de votre éditeur concernant les versions et l'embargo.

Monographies

Oui, il y a le « Fonds de Publications » de l'UNIL pour les œuvres collectives et les monographies en Green OA.

Le FNS a déjà fixé à 2020 l’objectif de rendre disponible en Open Access 100 % des publications résultant des instruments d'encouragement. Dans cette optique, il a adopté un train de mesures et de nouvelles dispositions qui sont entrées en vigueur le 1er avril 2018. Ces mesures sont visées principalement pour le Gold OA (articles, livres et chapitres) indépendamment des budgets de recherche. Ces subsides spécifiques pourront être requis dans une nouvelle plateforme Open Access dédiée.

Cependant, le Green OA est aussi parfaitement compatible avec le mandat Open Access du FNS si l'embargo ne dépasse pas les 6 mois pour les articles et les 12 mois pour les livres et les chapitres.

Le FNS ne rembourse pas les frais de publication Open Access dans des revues hybrides, même si les auteurs ont le droit de suivre cette voie.

Le réglement concernant les subsides Open Access peut être consulté ici. Une version abrégée sera bientôt disponible sur le site web du FNS. L'UNIL met à disposition le résumé que vous trouverez ci-dessous:

Articles

Dans Horizon 2020, la base juridique du libre accès est définie dans le programme-cadre et ses règles de participation.

Monographies

Pour vos monographies, vous pouvez demander le paiement des frais de publication de livres en Gold OA (BPC) au FNS, même si votre recherche n'a pas été financée par eux.

Vous pouvez également postuler au « Fonds de Publications » de l'UNIL pour des travaux collectifs et des monographies en Green OA.

Articles

Non. Pour le moment, il n'y a pas de fonds central pour couvrir les coûts de publication en libre accès pour les articles à l'UNIL.

Nous avons, cependant, un accord avec SpringerOne et Biomed Central qui accorde aux chercheurs de l'UNIL un rabais de 15% sur les APC.

Les frais de publication dans les revues de Cogitatio sont entièrement couverts pour les auteurs de l'UNIL

Si vous n'avez pas de fonds pour suivre la voie dorée (Gold OA), nous vous recommandons de suivre la voie verte (Green OA) en auto-archivant une copie du manuscrit dans SERVAL en suivant les règles de votre éditeur concernant les versions et l'embargo.

Monographies

Pour vos monographies, vous pouvez demander le paiement des frais de publication de livres en Gold OA (BPC) au FNS, même si votre recherche n'a pas été financée par eux.

Il y a également le « Fonds de Publications » de l'UNIL pour les œuvres collectives et les monographies en Green OA.