Vous êtes victime ou témoin de harcèlement sexuel ou de sexisme dans le cadre de votre travail ou de vos études ? Ne restez pas seul·e.
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Le sexisme peut se définir comme tout acte, geste, représentation visuelle, propos oral ou écrit, pratique ou comportement fondés sur l’idée qu’une personne ou un groupe de personnes est inférieur du fait de leur sexe, commis dans la sphère publique ou privée, en ligne ou hors ligne, avec pour objet ou effet :
Dans sa forme extrême, le sexisme peut encourager le harcèlement sexuel, le viol ou toute autre forme de violence sexuelle.
Le sexisme sous toutes ses formes n’est en aucun cas toléré à l’Université de Lausanne.
Le harcèlement sexuel constitue une discrimination explicitement interdite par la Loi sur l’égalité (LEg, art. 4 ).
Le harcèlement sexuel est un comportement importun de caractère sexuel ou tout autre comportement fondé sur l’appartenance à un sexe, non souhaité par la personne qui y est confrontée et portant atteinte à sa dignité. Il peut être fondé sur l’orientation sexuelle (réelle ou perçue) et l’identité de genre. Il n’est pas déterminé par la volonté de nuire de la personne qui le commet, mais par le fait que ce comportement n’est pas désiré par la personne qui le subit.
Le harcèlement sexuel peut être commis par des membres du personnel, des étudiant·e·s ou des personnes externes. Il peut se produire dans le cadre du travail, des études ou d’événements organisés par l’employeur ou des étudiant·e·s. Sont aussi concernés les échanges par voie électronique et les appels téléphoniques privés.
Exemples de harcèlement sexuel:
Le harcèlement sexuel est généralement motivé par la volonté de dominer et de contrôler, et n’a rien à voir avec l’érotisme ou l’attirance sexuelle. Le terrain de la sexualité est ciblé parce que les victimes sont spécialement vulnérables dans ce domaine. La ligne de démarcation entre flirt et harcèlement sexuel est donc plus claire qu’il peut y paraître de prime abord.
C’est le ressenti de la victime qui est prépondérant pour la qualification de harcèlement sexuel, et non la motivation de l’auteur·e de l’acte. De plus, une seule occurrence suffit pour qualifier un acte de harcèlement sexuel.
Un flirt...
Le harcèlement sexuel...