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Benoît Mazotti, collaborateur scientifique au Service des forêts et de la faune, secteur dangers naturels de l'Etat de Fribourg

Benoît Mazotti

Benoît Mazotti

Collaborateur scientifique au Service des forêts et de la faune

Interview

Benoît Mazotti, collaborateur scientifique au Service des forêts et de la faune, secteur dangers naturels de l'Etat de Fribourg

Diplômé du Bachelor en Géosciences de l’environnement de l’Université de Lausanne (2007), j’ai poursuivi mes études avec le Master en analyse et monitoring des dangers naturels (2009). Mon mémoire portait sur la création d’une carte de danger lave torrentielle dans le Val de Bagnes en Valais. Ensuite, mon service civil a été partagé entre une affectation à l’UNIL (recherche sur la dynamique torrentielle en milieu alpin) et une autre à la commune de Bagnes en Valais (analyse de dangers naturels, cadastre des décharges sauvages etc.). En 2010, j’ai été engagé en tant que collaborateur scientifique au Service des forêts et de la faune (SFF), secteur dangers naturels, à l’État de Fribourg. D’abord à 60%, ce poste a été augmenté à 100% en 2011. Dans le cadre de la gestion intégrée des risques naturels, notre secteur s’occupe principalement de la prévention et de la préparation aux événements. Une très grande majorité du temps est donc dévouée à la gestion des dangers naturels. Il s’agit d’être prêt, de penser à ce qui pourrait arriver et d'anticiper. Plus précisément, le secteur dangers naturels du SFF s’occupe, pour les dangers naturels gravitaires instabilités et avalanches, des tâches suivantes : - Analyse des dangers sur tout le territoire cantonal (données de base sur les dangers naturels comme les cartes de dangers) - Accompagnement des communes dans la gestion des dangers naturels sur leur territoire (mesures de prévention, ouvrages de protection, mesures organisationnelles, plan d’urgence) - Entretien et suivi des forêts protectrices - Évaluation du danger d’incendie de forêt - Gestion et formation du réseau des conseillers locaux en dangers naturels - Participation à l’élaboration de la stratégie cantonale en matière de gestion des dangers naturels via la Commission des dangers naturels (CDN). - Actuellement, je travaille toujours au SFF et suis en parallèle entre 1 à 2 jours de formation continue par année (conférences ou formation spécifique).

Quelques éléments de mon cheminement ont été déterminants pour accéder à mon poste actuel : - Un Bachelor avec un champ de connaissances très large - Un Master formateur et professionnalisant - Une implication personnelle importante pour le travail de Master (permet de mettre en avant quels aspects du métier sont maîtrisés). - Dans le cadre de la gestion des dangers naturels, les compétences suivantes sont plutôt recherchées dans le domaine public : - De bonnes connaissances générales (multidisciplinarité) - De bonnes compétences SIG (incontournable de nos jours) - Une ouverture d’esprit pour établir le contact avec de nombreux d’acteurs ayant des intérêts différents - Une bonne capacité d’écoute, de vulgarisation et de communication - Etre pragmatique, assurer une proportionnalité entre les intérêts économiques, sociaux et environnementaux.

L'intitulé de notre formation, Master ès Sciences en géosciences de l'environnement, est très général, il est parfois difficile pour les professionnels d’identifier le contenu de cette formation. Ainsi, lors d’un premier contact, qui se fait très souvent par le dossier de candidature (lettre de motivation et CV), il est important d’expliciter sa spécificité. Il s’agit aussi de mettre l'accent sur les compétences transverses acquises tout au long du cursus : vision d’ensemble de plusieurs domaines de l'environnement, rigueur scientifique, compétences SIG, facilité de compréhension et vision globale des processus. Pour des fonctions dont l’activité se limite à la Suisse romande, il est obligatoire de bien savoir rédiger en français (rapports, correspondances etc.). Une bonne maîtrise orale et écrite de l’allemand devient indispensable si le poste implique des contacts avec la Suisse alémanique ou dans un canton bilingue. Dans mon secteur d’activité, les modalités de postulation sont très souvent standards, que ce soit une candidature spontanée ou une réponse à une offre d’emploi. Un conseil, ciblez vos dossiers de candidature pour chaque poste que vous visez. Il n’y a rien de plus flagrant qu’une lettre standard « copier-coller » ! Elle ne donnera pas envie à l’employeur de vous rencontrer - vous ne serez pas invité à un entretien.

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