Dans l'enseignement fourni aux étudiants en médecine, l'homéostasie phospho-calcique est particulièrement difficile à appréhender, de par la complexité des paramètres à intégrer et leurs interactions nombreuses. Un modèle mathématique détaillé a été élaboré dans le cadre d'une thèse en cotutelle à l'UNIL et permet de simuler bon nombre de situations cliniques réelles. Toutefois, ce modèle est trop complexe pour être directement utilisé dans l'enseignement. Nous proposons dès lors de l'adapter et de le mettre au service de l'enseignement, au niveau Bachelor, avec extension possible au 3ème cycle.
Nous proposons de préparer des vignettes cliniques, basées sur des situations cliniques réelles, et de stimuler les étudiants à les résoudre en utilisant le modèle mathématique rendu convivial par le développement d'une application basée sur le web, avec une interface simple et intuitive. L'étudiant serait amené, dans un premier temps, à déterminer, sur les données théoriques acquises les effets du changement d'un paramètre donné et, dans un deuxième temps, à vérifier ses prédictions à l'aide du modèle. Enfin, l'étudiant sera encouragé à faire varier d'autres paramètres du modèle par lui-même. Cela devrait lui permettre d'appréhender de manière exploratoire les interactions complexes de l'homéostasie phospho-calcique.
Ce projet concerne le développement d’un jeu sérieux dans le cours « qualité et sécurité des soins » dans le cadre du programme de Master ès Sciences en sciences infirmières à l’Institut universitaire de formation et de recherche en soins (IUFRS). L’objectif est que les étudiants appliquent les bases théoriques relatives au développement de qualité et l’assurance de la sécurité des soins à des situations inspirées de la réalité clinique: Par exemple, la communication lors d’un transfert de patient, la préparation et distribution des médicaments ou le processus réglant les transfusions sanguines. Le jeu comprendra des situations à résoudre ainsi que des interventions externes et correspondra à une situation problématique dans le domaine qualité et sécurité des soins.
La quantité et complexité des informations nécessaires pour prendre une décision médicale lors de la prise en charge d’un∙e patient∙e est en augmentation constante. Cette décision doit être basée autant que possible sur les données scientifiques appliquées ensuite aux particularités du patient. Une aide à la décision est particulièrement souhaitable dans les situations où la prise de décision doit se prendre en temps réel, comme c’est souvent le cas en médecine mais aussi dans d’autres domaines tel que les sciences criminelles. Les algorithmes sont alors des outils novateurs et efficaces pour guider les clinicien∙nes dans cette démarche.. Il est donc important que les étudiantes et étudiants en médecine, ainsi que des autres facultés concernées, comprennent le raisonnement qui sous-tend la création d’arbres décisionnels dont elles et ils auront besoin tout au long de leur future vie professionnelle.
Le but du présent projet est de rajouter une interface pédagogique pour les enseignants et étudiants de l’UNIL, à une application électronique actuellement en développement dans le cadre d’un projet de developpement clinique à la PMU. Cette application, disponible en tout temps au lit du malade ou au cabinet médical, guide les cliniciens pendant la consultation et leur permet d’apprendre la démarche diagnostique et thérapeutique à suivre . Afin de permettre aux étudiant∙es de comprendre la stratégie à suivre pour transformer le raisonnement médical en algorithmes dans le cadre de l’enseignement, il faut qu’elles et ils / puissent créer et documenter eux-mêmes ces arbres décisionnels. Une interface pédagogique spécifique sera donc développée puis ajoutée à l’application existante. L’enseignant∙e pourra ainsi mettre les étudiant∙es en situation authentique et demander à chacun d’entre eux de créer l’arbre décisionnel qui permettrait de la résoudre. L’interface permettra ensuite une comparaison facilitée des différents algorithmes développés par les étudiant∙es pour les regrouper en quelques clusters et séparer les outliers sur la base de la logique utilisée. L’enseignant∙e pourra ensuite présenter et discuter les résultats avec eux et sélectionner le(s) algorithme(s) les plus pertinents. Cela lui permettra également d’identifier les lacunes de connaissance dans le domaine enseigné pour pouvoir ensuite y remédier plus spécifiquement.
Les médecins sont constamment amenés à informer leurs patients, sur leur maladie, le traitement à mettre en place, la médication à prendre, les démarches à effectuer, les indications recommandées, etc. Mais comment s'y prennent-ils ? Et avec quel impact sur le patient ? Les compétences de communication des médecins doivent être développées dès leurs années formatives. Ainsi, par exemple, les étudiants de 5ème année de médecine à la FBM sont formés à l'entretien motivationnel, approche visant à renforcer la motivation des patients à changer leurs comportements liés à la santé. Le projet décrit ici s'inscrit dans le cadre de cet enseignement, que l'on souhaite adapter afin d'améliorer la capacité des futurs médecins à transmettre des informations aux patients. Il s'inscrit aussi dans un projet de développement à l'échelle institutionnelle, visant l'amélioration de la transmission d'information aux patients du CHUV. Deux étapes se succèdent dans la mise en place de ce projet: 1) Analyse d'une sélection des récits de plaintes des patients recueillies à l'Espace Patients & Proches du CHUV ayant pour objet la transmission d'informations, avec pour but de définir des profils de situations mal vécues par les patients 2) Elaboration de vignettes vidéo illustrant de façon ludique des situations de transmission d'information manquées et développement d'un outil selon le modèle du « serious game », donnant la possibilité à l'étudiant de construire l'interaction et d'appréhender les répercussions possibles au fil de leur choix successifs de scénarios.
En 2018 débutera le projet de la ferme du Petit Bochet dans la commune de Gimel avec six personnes en son sein. Ce lieu aura pour vocation la constitution d’un cadre de vie alternatif et communautaire visant la mise en place d'une “durabilité forte“. La constitution de cette ferme impliquera une démarche réflexive soutenue (questionnements, valeurs visées, quelles fins pour quels moyens, etc.) ainsi qu'un ensemble de défis pratiques (mise en place des cultures et infrastructures, accès et gestion des ressources naturelles, droits et obligations, organisation communautaire, mobilité, apports économiques externes, etc.) qu¡ se développeront au fil de ses activités.
Une telle initiative offre un cadre pédagogique riche que nous souhaitons mobiliser au sein de la Maîtrise universitaire en fondements et pratiques de la durabilité, dont le but étant précisément de former les futur.e.s actrices et acteurs de la transition de nos sociétés vers des systèmes écologiquement et socialement durables. Le développement d'une collaboration ambitieuse avec le collectif du Petit Bochet constitue une opportunité tout-à-fait inédite d'articulation de principes théoriques avec des pratiques innovantes et aptes à répondre aux défis de la transition.
Nous souhaitons pour cela nous donner les moyens d'une synergie durable afin de transmettre des outils d'analyse et de réflexion critiques accompagnés d'un savoir-faire découlant directement d'un engagement in sîtu, proactif et interactif de nos étudiant.e.s dans la genèse de ce projet agroécologique. Concrètement, la coopération se fera à travers (1) une série d'interventions animées par les membres de la ferme (cours introductifs sur des thématiques spécifiques tels que design en permaculture, consommation et production durables et liées, planification énergétique, réflexion sur la collectivisation des biens, des espaces, des risques, des tâches et du temps de travail interne/externe); (2) ainsi qu'un suivi sur le terrain des démarches par groupes d'étudiant.e.s constitués selon des thèmes à choix (observation-participation puis évaluation sous forme orale et écrite dans le cadre de l’enseignement “outils et pratique de la durabilité“.
Le projet « Mobilité durable : pratiques, aménagements, stratégies » (MoPAS) propose de transformer le cours-bloc de master « Mobilité durable et aménagements urbains » en fonction des objectifs pédagogiques suivants :
Le scénario pédagogique prévoit 5 étapes – « Transition mobilitaire », « Pratiques modales », « Aménagements », « Mise en situation » et « Restitution ». Alors que les premières reposent sur des cours ex cathedra doublés de séances de discussion, les suivantes donnent un rôle croissant aux étudiant-e-s afin de permettre un apprentissage dans une situation authentique (simulation de mandat sur la pratique du vélo, ainsi que les aménagements et les stratégies pour promouvoir son développement).
Ce projet a pour but de mettre en place une approche pédagogique à l’intersection entre la classe inversée et l’“Echec productif Productive Failure“ (PF) dans une grande classe.
PF vise à amener les étudiant(e)s à proposer des solutions à des problèmes liés à des thèmes abordés ultérieurement. Comme ces problèmes se réfèrent à des concepts qu’ils n’ont pas encore appris, les étudiant(e)s sont libres d’oser formuler ou représenter des solutions incorrectes et de formes variables. Cette réflexion en amont permet à l’étudiant de se sentir concerné par le concept (et donc par la solution qui suit) et le processus de génération de solutions entraine l’activation d’une partie du cerveau souvent liée au raisonnement abstrait qui prépare aux apprentissages ultérieurs.
La mise en place de l’approche PF dans la classe du cours Statistique I de HEC Lausanne est motivée par plusieurs facteurs: 1. L’apprentissage par ses propres erreurs (et celles des autres) est intuitivement facile à concevoir, mais elle n’est pas souvent mise en pratique dans les classes. 2. L’efficacité de PF dans le développement de connaissances conceptuelles profondes et de leur transfert a été démontrée. 3. Une fois implémentée pour une classe, l’approche peut s’étendre à d’autres cours de la faculté ou de l’Université.
Concrètement, la mise en oeuvre du projet exige une infrastructure digitale appropriée pour une classe à grand effectif. Pour chaque concept, les étudiant(e)s produisent en classe plusieurs solutions automatiquement transférées sur une plateforme afin d’en extraire des indicateurs significatifs tels que le nombre et le type de solutions produites (graphiques ou numériques), les mots ou symboles à plus grande fréquence, etc. Une synthèse automatique de ces indicateurs par des techniques de Machine learning permettra à l’enseignant(e) d’ajuster de manière optimale son enseignement du concept en question.
L’outil de recherche qualitatif « Focus group » est un des outils exploré et enseigné dans le cadre des enseignements de méthodes qualitatives pour des étudiant-e-s de Bachelor et de Master en psychologie.
L’apprentissage de la pratique de cet outil est une compétence importante pour de futur-e-s psychologues car ils auront régulièrement l’opportunité de travailler en équipes et/ou en groupes de travail que ce soit dans la clinique de la santé, dans la recherche dans le domaine de la santé ou même au niveau des institutions ou en santé publique.
De nombreux ouvrages en expliquent les bases théoriques et pratiques mais il existe peu d’exemples de vidéos de Focus group « académiquement » exploitables pour illustrer l’expérience pratique et les techniques d’analyse des données obtenues grâce à cet outil.
Ce projet vise à combler ces lacunes en proposant la production/création de capsules vidéo pédagogiques sur le thème du Focus group qui soient de bonne qualité et exploitables de manière pédagogique (analyse à la fois au niveau des interactions que du contenu).
Au quatrième siècle avant J.-C., lorsqu’Aristote enseignait dans le Lycée d’Athènes, il avait pour habitude de marcher en compagnie de ses élèves. Cette pratique, qui était un pilier de son enseignement, avait une telle importance que le terme grec, περιπατειv, qui signifie justement marcher, donna lieu à l’école péripatéticienne. Aujourd’hui, alors que nous vivons dans une société qui fait face aux problèmes liés à la sédentarité, nous proposons que la marche redevienne un élément central dans la démarche d’apprentissage. La technologie offerte par les smartphones ainsi que le Campus d’une beauté exceptionnelle de l’Université de Lausanne rassemblent les éléments essentiels pour tenter l’expérience. En effet, dans le cadre du cours « Activités physiques adaptées et obésité », nous proposons de développer une application qui contient différents parcours pédagogiques requérants un déplacement à pied pour être complétés.
Notre objectif est de créer, au travers d’une application, un outil pédagogique offrant un apprentissage expérientiel en mouvement. L’application proposerait des parcours sur le campus, ponctués chacun par des postes à l’occasion desquels les étudiants peuvent acquérir et mobiliser du savoir. Les enseignants pourraient ainsi se saisir de cette structure et l’adapter à leurs cours (insérant dans les postes les contenus liés à leurs enseignements) et les apprenants disposeraient d’un outil novateur et ludique combinant apprentissage et mouvement. Nous voulons développer ce nouvel outil dans le cadre du cours « Activités physiques adaptées et obésité », dont le contenu se prête particulièrement bien à l’exercice car il traite notamment des questions de mouvement et de lutte contre la sédentarité.
Dans le cadre d'un nouvel Atelier de recherche du Master en sciences sociales (orientation Culture et communication) donné tous les deux ans, nous proposons un enseignement en sociologie du travail artistique, Nous utilisons les 112h d’enseignement, pour créer un spectacle avec les étudiant.e.s et organiser des rencontres avec les professionnel.le.s de la scène, de I'administration et de la programmation de manière à ce que les étudiant.e.s aient une perception aussi complète que possible des enjeux liés au travail sur et autour de la scène. Il s'agit pour nous de prendre au sérieux les projets et le devenir professionnel de ces étudiant.e.s qui pour beaucoup se destinent à l'intermédiation culturelle.
L'atelier de recherche “sociologie du travail artistique“ de 2018 consistera à créer un spectacle de danse contemporaine et musique avec les étudiant.e.s dans les lieux même du travail artistique (partenariats et mise à disposition de locaux et matériel par l'Arsenic, le Théâtre Sévelin 36, le théâtre de Vidy, la Grange de Dorigny). Ce projet en immersion vise à faire appréhender le travail artistique dans une logique réflexive de learning by doing,
Usage de la vidéo :. dans une création scénique, filmer le travail en train de se faire est un procédé à la fois courant et très important puisqu'il permet de fixer des éléments et d'y revenir avec des interprètes qui sans captation des répétitions ne “se verraient“ jamais. Mais pour nous, outre l'importance de la démarche dans le processus créatif, il s'agit aussi de constituer un matériau d'observation ethnographique. Enfin, nous souhaitons proposer aux étudiant.e.s la tenue d’un blog vidéo pendant le semestre pour rendre compte semaine après semaine de l'expérience à la fois esthétique et sociologique qu'ils et elles traversent. La réflexivité constitue un élément central dans la pratique ethnographique, élément qui nous a parfois semblé faire défaut aux étudiant.e.s de la première volée. Grâce à la vidéo, nous souhaitons développer chez elles et eux une véritable capacité d'objectivation de sa propre relation à l'objet.
L’évaluation de productions orales est une pratique très courante en contexte universitaire sans que les étudiant·e·s y soient toujours préparé·e·s de manière adéquate. Pour les entraîner à réaliser des tâches orales (présentation orale dans un cours de langue, travail de séminaire, examen oral, etc.), l’enregistrement de fichiers audio s’avère être une solution pertinente dans plusieurs types de situations pédagogiques. Cependant, à l’heure actuelle, il pose de nombreux problèmes techniques d’enregistrement, d’échange de fichiers, ou de compatibilité de formats. Par ailleurs, pour des raisons pratiques, le feedback de ces productions orales s’effectue le plus souvent par écrit. Afin de remédier à ces problèmes et d’évaluer l’oral par l’oral, nous proposons de développer une ressource permettant l’enregistrement de fichiers audio depuis tous types de supports (y compris les téléphones), leur annotation par oral et par écrit (selon des balises paramétrables) et la consultation aisée de ce feedback par l’étudiant·e. Ce projet FIP permettra de faciliter le déroulement d’activités existantes et d’envisager de nouveaux scénarios pédagogiques dans les différentes facultés de l’Unil.
LexicArt est un projet de lexique pédagogique en voie de création à l’usage des étudiant-e-s en propédeutique et hébergé sur Catima, un générateur de bases de données créé en partenariat entre la Faculté des lettres et la Faculté des géosciences et de l'environnement.
Son objectif est de créer un lexique disciplinaire non seulement à l’usage des étudiant-e-s en histoire de l’art, mais encore de l’ensemble des étudiant-e-s et enseignant-e-s intéressé-e-s par l’histoire de l’art et le vocabulaire spécifique lié à cette discipline.
Le projet répond à un besoin pédagogique manifeste. L’histoire de l’art n’étant pas une discipline de base de l’enseignement secondaire, les nouveaux étudiant-e-s sont le plus souvent démunis face au vocabulaire et aux concepts de base nécessaires pour acquérir des connaissances visuelles et culturelles larges (du Moyen-Âge à aujourd’hui). Ces carences les pénalisent lors des épreuves d’examen, surtout orales, qui mobilisent des connaissances lexicales. En effet, ce qui est jugé comme un manque de connaissances de base historiques et artistiques - lors de la validation de leur cursus en bachelor (surtout propédeutique) résulte souvent d’insuffisances lexicales et conceptuelles. C’est le cas en particulier lors de l’examen final de propédeutique, la lecture d’oeuvres, qui repose sur la reconnaissance, la description et l’analyse d’une série d’oeuvres. Cet examen exige d’une part de l’étudiant-e l’établissement d’un musée imaginaire discursif qui lui permettra de mettre en lien l’image qu’il/elle a sous les yeux avec d’autres images connues, et d’autre part une maîtrise lexicale qui lui conférera les outils nécessaires à une description précise de ces images.
Parmi les plateformes actuellement disponibles pour les étudiant-e-s – et le corps enseignant – il n’existe qu’une banque d’images, DILPS. LexicArt offre non seulement un complément à DILPS sur le plan lexical, mais permet aussi un dialogue avec cette banque d’images et la réactive à travers des liens: du mot à l’image, de l’image au mot. En effet, ce dialogue offre à chacun-e la possibilité de pouvoir créer un musée imaginaire, et par conséquent de pouvoir construire une base personnelle de références à la fois polymorphe et rhizomique s’adaptant aux besoins individuels des étudiant-e-s. DILPS permet la constitution de panier d’images, mais ne permet cependant pas de pouvoir les mettre en relation avec un lexique. C’est pourquoi quelques développements sont nécessaires afin de mettre les deux outils en relation.
Dans le cadre judiciaire, l’investigation scientifique se pose comme un processus complexe où la gestion de l’information est la clé. De nombreuses dimensions doivent être intégrées, en identifiant notamment les rôles des acteurs de l’enquête et les contraintes du terrain. La coopération et la communication sont vitales pour garantir la réussite de l’enquête.
Enseignées dans le cadre du Bachelor en science forensique de l’ESC, certaines dimensions de l’enquête scientifique sont surtout expérimentées par les étudiants lors des stages dans les services d’identité judiciaire. Ils confrontent leur approche théorique à la réalité du terrain, façonnée par de nombreuses influences et exigences, dont les interactions avec les partenaires de l’enquête (procureur, médecins légistes, etc.). Cette première expérience en conditions réelles. marque les esprits. Un décalage, voire une frustration, tend à être perçu par les étudiants entre leur formation initiale et leur expérience pratique.
A un autre niveau, le recours au travail collectif est toujours plus fréquent, que ce soit tant dans le cadre du cursus académique que la pratique professionnelle. Cet usage reste encore peu accompagné, laissant les utilisateurs peu armés pour optimiser cette expérience de groupe.
Le projet « Rencontres autour de la pratique investigative forensique » propose de questionner les étudiants novices sur leur méthode et réflexions d’investigation sur les lieux, pendant et après leur formation universitaire. Un dispositif d’activités modulables autour de situations authentiques a été pensé en combinant des séances de travail en équipe, de rétroaction, d’analyses vidéo, et d’une séance de retour sur expérience à la fin de leur Bachelor.
En favorisant une approche critique auto-évaluative, tout en permettant l’apprentissage du travail en équipe, les étudiants sont amenés à approfondir leur compréhension et pratique d’investigation, tout en développant des outils pour favoriser une immersion plus souple dans un monde professionnel façonné par la réalité d’un terrain exigeant