Le Baccalauréat universitaire ès Sciences en géosciences et environnement débute par une année commune. Vous choisissez l'une des 3 filières de formation dès la 2e année:
Organisateur |
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Adresse |
Faculté des géosciences et de l'environnement |
Contact |
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Grade décerné |
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Crédits ECTS |
180 |
Durée |
6 semestres |
Langue d'enseignement |
Français |
Délai d'inscription |
30 avril |
A l'UNIL, les Masters suivants sont ouverts sans conditions aux titulaires du Bachelor ès Sciences en géosciences de l'environnement (selon orientation choisie):
Orientation Géographie, environnement et sociétés
Orientation Sciences de l'environnement
Orientation Géologie
Le Master en comportement, évolution et conservation peut être accessible à certaines conditions.
Les cursus d’études en Faculté des géosciences et de l’environnement offrant de nombreuses possibilités, le choix des orientations et spécialisations permet de préparer et de faciliter votre insertion professionnelle. En raison des grandes possibilités d’ouverture offertes par vos plans d’études et du caractère généraliste des formations en géographie, en durabilité et en sciences de l’environnement, vous exercerez des activités variées et pourrez exercer dans de nombreux secteurs professionnels à partir de ces excellentes bases déclinables; la Faculté y dispense également des formations dans des domaines spécifiques exigeant des connaissances particulières (aménagement du territoire, SIG, hydrologie, etc.).
Du côté des sciences de la Terre, les géologues occupent généralement des postes plus spécialisés dans l’un des domaines de la géologie. Quant aux personnes graduées en biogéosciences, elles sont généralement associées à la gestion de la nature et des sols ou aux études d’impact.
Durabilité
Études du tourisme
Géographie
Sciences de l’environnement
Biogéosciences
Géologie
L’Office fédéral de la statistique (OFS) réalise tous les deux ans une enquête sur la situation professionnelle des diplômé·e·s, un an après la fin de leurs études. Consultez en ligne les résultats concernant les diplômé·e·s en géosciences et environnement:
Enquête sur l'emploi des diplômés du Master en géographie de l'UNIL
Sur la situation professionnelle des diplômé·e·s des universités suisses
Résultats de l’enquête concernant spécifiquement les diplômé·e·s de l’UNIL
« En géologie, chaque année est composée d’un premier semestre chargé en cours, suivi d’un deuxième où l’accent est mis sur les camps de terrain. C’est une chance énorme car cela permet d’avoir une compréhension exceptionnelle de la matière enseignée ! »
Après le gymnase, j’ai décidé d’aller à l’EPFL en génie civil. La charge de travail était très conséquente et m’a imposé de réduire drastiquement mes activités extra-académiques. À la fin de cette année compliquée, j’ai décidé de partir deux ans et demi à l’armée. Après cela, j’étais prêt à revenir dans le monde académique avec de nouvelles méthodes de travail, et ai choisi de rejoindre la Faculté des géosciences et de l’environnement à l’Université de Lausanne.
Ce qui est génial avec ce cursus, c’est qu’on va vraiment du général au spécifique. Le premier semestre est le même pour tout le monde, puis chaque étudiant·e peut choisir une orientation (géographie, sciences de l’environnement ou géologie). Il s’agit d’utiliser ce premier semestre pour comprendre ce que l’on attend de nous. Ensuite, plus le temps passe, et plus on va vraiment aller vers les disciplines qui s’approchent de l’orientation choisie, tout en gardant des branches comme la modélisation numérique ou la physique en deuxième année pour maintenir une variété de contenus étudiés. En géologie, chaque année est composée d’un premier semestre chargé en cours, suivi d’un deuxième où l’accent est mis sur les camps de terrain. C’est une chance énorme car cela permet d’avoir une compréhension exceptionnelle de la matière enseignée !
En géologie, il y a en général entre quinze et vingt étudiant·e·s, ce qui est vraiment cool pour l’ambiance ! Les présentations se font souvent en petits groupes, et dès le deuxième semestre, on a déjà des camps sur le terrain. Tout cela permet vraiment de créer des liens ! Il y a plusieurs camps de terrain durant le cursus, lors des deuxièmes semestres de chaque année : par exemple pour la 3e, on en aura un en Suisse où on va faire des relevés de géophysique, puis un de dix jours au Maroc, suivi de dix jours dans les Alpes en juin. Ces camps sont aussi pensés de manière à être financièrement accessibles et permettent également de développer un contact exceptionnel avec le corps enseignant. À la Faculté des géosciences et de l’environnement, leurs portes sont toujours ouvertes et les étudiant·e·s sont les bienvenu·e·s pour aller poser des questions.
Au début, je souhaitais faire de la paléontologie, mais je me suis assez vite rendu compte que les débouchés professionnels et académiques dans ce domaine sont assez limités en Suisse. Puis j’ai découvert le nouveau Master en sciences de la Terre que l’École Lémanique des Sciences de la Terre a mis en place, qui permet de se spécialiser dans l’une des quatre thématiques proposées. J’ai pour projet de suivre cette formation, en me spécialisant en analyse de risques ou en sédimentologie. Cette décision dépendra de ce que je souhaite faire plus tard, car l’analyse de risques me conduira directement vers une pratique en cabinet d’ingénierie, alors que la sédimentologie m’amènera plutôt à effectuer un doctorat. Je conseille aux futur·e·s étudiant·e·s de choisir des études qui leur plaisent, mais aussi de penser aux professions qu’elles leur permettront d’exercer par la suite. Cela dit, il y a des professions que l’on découvre au fil des études, donc il ne faut pas trop se faire de souci pour ça !
« Ce que j’aime avec cette formation, c’est qu’elle permet de comprendre en profondeur des problématiques actuelles, et d’y trouver des solutions afin d’éviter de les reproduire. Ça vise la construction d’un monde meilleur, c’est vraiment hyper intéressant et on se sent utile. De plus, avec le monde actuel, je pense qu’on peut dire que c’est une formation d’avenir. »
Après avoir obtenu ma maturité, je suis partie faire une école d’actrice à Vancouver pendant un an, puis me suis inscrite en architecture à l’EPFL. J’ai vite compris que ce qui me plaisait était de créer des espaces dans lesquels les gens peuvent vivre, ce qui correspond plutôt au cursus de géographie de l’UNIL. De ce fait, j’ai fait une demande de transfert au bout de deux jours, et c’est ainsi que je suis arrivée dans la Faculté des géosciences et de l’environnement !
À la fin du premier semestre du Bachelor en géosciences et environnement, on doit choisir l’une des trois orientations : géographie, sciences de l’environnement ou géologie. Lors du deuxième semestre, celles et ceux qui ont opté pour la géographie choisissent entre géographie physique ou humaine. Personnellement, j’ai choisi la géographie humaine, que je définirais comme l’étude du lien entre les humains et leur environnement. On va par exemple y étudier les espaces de vie, mais cela touche aussi aux sciences sociales et politiques, à la migration et aux flux, à l’aménagement du territoire, etc. Un module comprend des maths, mais on peut très bien le réussir même si, comme moi, on n’est pas très doué·e dans les sciences dures! Il y a aussi beaucoup de crédits libres, ce qui permet d’explorer plein d’autres sujets qui nous intéressent, et ce même dans d’autres facultés. J’ai par exemple pris plusieurs cours de langues, que j’ai adoré suivre. En géographie humaine, on a également la chance de partir une semaine à Berlin dans le cadre d’un cours de dynamiques urbaines !
Ce qui est super dans la Faculté des géosciences et de l’environnement, c’est qu’on appartient à de petites sections qui sont mélangées pour certains cours. Cela permet de facilement se reconnaître et de se faire plein d’ami·e·s. On a beaucoup de travaux de groupe, ce qui nous apprend à travailler ensemble et nous forme ainsi bien pour nos futurs emplois. Cela contribue également à créer une bonne dynamique de groupe ! Il n’y a pas de compétition, au contraire l’ambiance est très collaborative.
Au fil du cursus, j’ai l’impression qu’il y a de moins en moins de cours mais de plus en plus de travail ! De plus, on doit également effectuer un travail de Bachelor. Toutefois beaucoup d’étudiant·e·s réussissent à avoir un petit job à côté, c’est donc faisable, bien qu’assez compliqué les deux premières années. Je conseille vivement de prendre le temps d’avoir une activité physique parallèlement aux études. Personnellement, j’ai rejoint le club universitaire de basketball! Il y a aussi de nombreux événements organisés par notre association étudiante, l’AEGE : les apéros « workchoppe », les « géobaignades » dans le lac, un week-end de ski, un tournoi de jass, etc.
Ce que j’aime avec cette formation, c’est qu’elle permet de comprendre en profondeur des problématiques actuelles, et d’y trouver des solutions afin d’éviter de les reproduire. On a parfois tendance à penser que les géosciences se limitent à l’étude des cailloux, mais en réalité c’est très humain! Ça vise la construction d’un monde meilleur, c’est vraiment hyper intéressant et on se sent utile. De plus, avec le monde actuel, je pense qu’on peut dire que c’est une formation d’avenir. Personnellement, je souhaite devenir diplomate !
« Pour moi, un problème environnemental est avant tout un problème social. C’est pour cela que je suis venu à l’UNIL. Ici, il y a une vision très variée de l’environnement, notamment avec une perspective du point de vue des sciences humaines, et on est préparé·e à analyser des problèmes environnementaux sous tous les points de vue, sans vraiment être spécialisé·e dans un domaine. »
J’ai découvert la chimie environnementale par hasard au gymnase, dans la liste des thèmes à choix pour le travail de maturité. Pour ce travail, je me suis rendu dans la rivière afin de faire des prélèvements d’eau que j’ai ensuite analysés en laboratoire. Ça m’a vraiment plu, et j’ai commencé à avoir envie de travailler dans ce domaine. J’ai alors découvert les formations de Géosciences et environnement (UNIL) et de Sciences et ingénierie de l’environnement (EPFL). Je suis d’abord passé par l’EPFL, mais j’ai trouvé que l’aspect social n’était pas assez présent et les problèmes environnementaux étaient trop souvent traduits en chiffres. Pour moi, un problème environnemental est avant tout un problème social. C’est pour cela que je suis venu à l’UNIL. Ici, il y a une vision beaucoup plus variée de l’environnement, notamment avec une perspective du point de vue des sciences humaines, et on est préparé·e à analyser des problèmes environnementaux sous tous les points de vue, sans vraiment être spécialisé·e dans un domaine. Donc le choix entre ces deux filières dépend plutôt de ce que tu as envie d’être: un·e ingénieur·e (EPFL) ou un·e scientifique qui va avoir d’autres points de vue plus larges (UNIL). Je conseillerais aux étudiantes et étudiants qui hésitent de venir aux Journées Découverte, et de contacter les associations d’étudiant·e·s s’ils ont des questions.
En première année, la charge de travail est conséquente, non seulement à cause de la quantité d’apprentissage par cœur, mais aussi de l’énergie dépensée pour trouver sa méthode de travail, s’adapter, etc. De ce fait, on passe beaucoup de temps sur le campus et c’est assez facile de se faire des ami·e·s. En deuxième, le rythme devient moins intense, surtout parce qu’on s’habitue et sait mieux à quoi s’attendre. Il y a alors plus de temps à disposition pour avoir des activités en dehors des études ainsi qu’une vie sociale remplie. Ce qui est super, c’est qu’en arrivant en première année, tu n’es pas livré·e à toi-même: les étudiant·e·s de l’association prennent rapidement contact avec toi pour se présenter, t’encadrer, etc. Il y a également un système de parrainage où chaque étudiant·e de première année a la possibilité d’intégrer un groupe parrainé par un·e étudiant·e plus avancé·e dans le cursus !
Pour acquérir de l’expérience entre le Bachelor et le Master, j’ai fait une année de pause durant laquelle j’ai effectué un stage. Je conseille vivement cette option aux étudiant·e·s qui en ont la possibilité. Durant mon stage, j’ai remarqué qu’il y a des différences entre le monde universitaire et celui du travail. Ces stages vous permettront de cibler vos besoins ! Par exemple je compte suivre un cours de droit de l’environnement à l’EPFL le semestre prochain. Ceci afin de mieux gérer les difficultés auxquelles je serai confronté lors de la gestion d’un projet (par ex. renaturation). Je suis actuellement en première année de Master en sciences de l’environnement, orientation sciences aquatiques. C’est un Master très axé sur les sciences naturelles, avec beaucoup d’analyses de données et donc d’informatique. Mais c’est essentiel car notre travail est de récolter et traiter des données.
Partir en échange universitaire est une expérience unique et très enrichissante, à condition de bien la préparer. La première chose à retenir est qu’il faut s’y prendre bien à l’avance pour débuter les démarches. Par exemple, si vous visez de partir en 3ème année de bachelor, il vous faut au plus tard commencer vos démarches au début de votre 2ème année.
Sous réserve de modifications. Seuls les textes réglementaires font foi.
Dernière mise à jour: 6 août 2024