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Baccalauréat universitaire ès Sciences en science forensique

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Présentation générale

Les études en science forensique constituent une formation scientifique complexe et interdisciplinaire, qui comprend, en dehors de la science forensique elle-même, des matières de sciences expérimentales comme la physique, la biologie, les mathématiques et la chimie, mais également une composante importante de sciences humaines (droit pénal, criminologie), de la médecine (médecine légale) et de l’ingénierie (informatique, imagerie). La proportion des travaux en laboratoires est très importante par rapport aux cours et séminaires.

Informations utiles

Organisateur

Faculté de droit, des sciences criminelles et d'administration publique

École des sciences criminelles

Adresse

École des sciences criminelles
Université de Lausanne
Bâtiment Batochime
CH-1015 Lausanne

Contact

info.esc@unil.ch

Grade décerné

Baccalauréat universitaire ès Sciences en science forensique

Crédits ECTS

180

Durée

6 semestres

Langue d'enseignement

Français

Délai d'inscription

30 avril
Si vous devez obtenir un visa pour étudier en Suisse, vous devez déposer votre dossier d'ici au 28 février.

Structure des études

La distribution des cours en 2e partie de Bachelor (soit 2e et 3e années) ne correspond pas forcément à l’agencement dans le tableau. Prière de se référer au plan d’études officiel.

Masters possibles après le Bachelor

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Perspectives professionnelles

Les formations proposées par l’Ecole des sciences criminelles mènent à des postes dans les organisations judiciaires (polices, laboratoires, contrôles), tout en offrant aussi des perspectives plus larges dans des champs de la sécurité publique et privée (banques, assurances, sécurité, organes de contrôle, renseignement, administrations publiques, sport).

Le marché de l’emploi est difficile se modifie considérablement avec la traçabilité généralisée des activités humaines, incluant le numérique, qui demande une approche proportionnée et structurée du traitement de l'information dans les enquêtes et le renseignement.

L’ouverture des frontières permet d’envisager une carrière en Europe, malgré de nombreuses restrictions encore imposées par certains pays (la majorité des pays de l’Union européenne réservent encore les domaines de la justice, de la police et de l’armée aux ressortissantes et ressortissants nationaux). Les titres de l’Ecole des sciences criminelles ne dispensent pas des concours qui sont parfois imposés dans le cadre de la procédure de sélection.

Secteurs d'activité

Services de police aux niveaux cantonal, municipal (grandes villes uniquement) et fédéral

Les titulaires d’un Master en science forensique peuvent briguer des postes dans les services d’identité judiciaire, ou ceux de responsables de divers secteurs d’activités (analyse criminelle, formation, gestion). Les criminalistes peuvent également accéder aux différents postes de la hiérarchie (par ex. cheffe ou chef de la Sûreté, voire commandante ou commandant). Il s’agit des emplois les plus couramment brigués, et aussi ceux qui exigent les compétences les plus proches de la formation reçue. Le développement de l’analyse criminelle, d’unités spécialisées, exige des compétences à la portée des titulaires d’un Master ou d’un doctorat en science forensique.

Assurances

Les postes de gestionnaire de sinistres (niveau employée ou employé) ou d’inspectrice ou inspecteur de sinistres (niveau cadre) sont ouverts aux criminalistes. Cependant, ils requièrent peu de compétences scientifiques poussées, mais plutôt des capacités de gestion, de négociation et le sens des contacts humains.

Banques

Dans le domaine bancaire, ce sont les services de sécurité qui peuvent intéresser au premier chef les graduées et gradués en science forensique. Dans les postes de cadres, la part de gestion, d’organisation et de conduite du personnel est prépondérante. Une expérience professionnelle préalable ou un complément de formation en gestion s’avèrent souvent indispensables.

Recherche

La recherche en science forensique évolue parallèlement aux développements scientifiques. Des spécialités nouvelles apparaissent, comme la forensique appliquée à l’environnement ou la compréhension et le traitement de la trace numérique. Les postes de recherche à l’université sont souvent de durée limitée, mais peuvent conduire à des emplois dans les grands laboratoires, les hautes écoles ou à des responsabilités dans des unités spécialisées des polices, de la magistrature et de l’administration publique.

Domaines et secteurs divers

Les titulaires d’un titre de l’ESC peuvent briguer des postes de cadres dans les administrations publiques (par ex. le système pénitentiaire), les entreprises privées (par ex. sociétés de surveillance) ou les grands établissements fédéraux (La Poste, CFF). Ces personnes entrent ici en concurrence avec des titulaires d’autres grades, particulièrement en droit ou en sciences économiques. Les criminologues peuvent par exemple travailler dans des services pénitentiaires et de probation (aide à la réinsertion, formation d’adultes) ou dans des observatoires de la sécurité.

Exemples de postes occupés

Quelques chiffres

L’Office fédéral de la statistique (OFS) réalise tous les deux ans une enquête sur la situation professionnelle des diplômé·e·s, un an après la fin de leurs études. Consultez en ligne les résultats concernant les diplômé·e·s en sciences criminelles:

Inès Labidi

Inès Labidi

Master en science forensique, orientation investigation et identification numériques

Et vous, comment avez-vous choisi vos études?

« En entrant en première année, il faut être préparé·e à faire beaucoup de matières scientifiques «dures», et à prendre un peu sur soi si ce n’est pas trop son truc, parce qu’après ça devient très cool! »

Mon choix pour ces études s’est fait très naturellement : ayant toujours été intéressée par les énigmes et la police, ce cursus m’a tout de suite attirée. J’ai donc orienté mes choix d’options au collège et au gymnase vers cette finalité (math-physique et bio-chimie). Cela m’a surtout permis de prendre confiance en mes capacités au niveau des sciences dures, mais je pense que je m’en serais sortie sans ces options: si tu es motivé·e et impliqué·e, il n’y a pas besoin d’avoir un background scientifique pour réussir.

Finalement, une matière que j’aurais peut-être dû plus considérer dans mes choix avant l’université est l’informatique, car il y en a beaucoup en première année et le niveau est assez poussé. Mais en réalité, on s’en sort très bien même sans avoir rien fait de tout cela avant! Il ne faut donc pas se laisser décourager par l’informatique, personnellement malgré mon absence de background dans le domaine, j’ai fini par choisir une orientation de Master axée sur cette discipline! Par la suite, je pense faire l’école de police pour pouvoir faire de l’enquête, et pourquoi pas rejoindre une brigade de lutte contre la criminalité numérique. En première année, il y a également beaucoup de maths, de chimie et de physique. Certains cours se passent à l’EPFL, ce qui donne une idée du niveau à adopter! Il y a aussi quelques matières qui sont liées aux sciences criminelles (criminologie, droit, méthodologie et typologie des traces), mais ça reste assez léger en première année.

Beaucoup d’étudiant·e·s sont surpris·e·s en arrivant en première année, car elles et ils pensaient que cela allait être comme dans les séries policières. C’est dommage car cela conduit à de nombreux abandons. Je pense qu’en entrant en première année, il faut être préparé·e à faire beaucoup de matières scientifiques «dures», et à prendre un peu sur soi si ce n’est pas trop son truc, parce qu’après ça devient très cool! C’est le conseil principal que je donnerais, avec le fait de travailler très régulièrement. Ce qu’on voit en première constitue une base importante, mais n’est pas forcément un prédicteur de la suite selon le domaine dans lequel on souhaite se spécialiser. Par exemple, j’avais de la peine en math et en physique, mais cela ne m’a pas empêchée de bien réussir la suite du cursus!

Les volées de première année sont généralement assez grandes, et la charge de travail ne permet pas forcément de sortir beaucoup. Personnellement, j’avais rejoint l’association des étudiant·e·s de sciences criminelles, ce qui m’a aidée à faire des rencontres et à me sentir faire partie de la faculté. En deuxième année, il y a généralement moins de monde, du coup le contact change totalement: on apprend à connaître les gens de notre classe, notamment grâce aux nombreux travaux en commun pour lesquels on ne choisit pas toujours notre groupe. Cela permet non seulement de rencontrer des gens, mais aussi de voir comment les autres travaillent ou encore d’apprendre à travailler en équipe. En troisième année, la composition de classe est en général la même qu’en deuxième puisque ces deux années sont liées par les mêmes modules. Je pense qu’il est important de ne pas se comparer aux autres parce qu’on a toutes et tous un background différent! Peu importe le tien, une fois que tu as trouvé ta méthode de travail et as pris confiance en tes capacités, tu peux y arriver. Il y a du travail, mais c’est tellement passionnant que ça en vaut la peine.

Échanges et mobilité

Partir en échange universitaire est une expérience unique et très enrichissante, à condition de bien la préparer. La première chose à retenir est qu’il faut s’y prendre bien à l’avance pour débuter les démarches. Par exemple, si vous visez de partir en 3ème année de bachelor, il vous faut au plus tard commencer vos démarches au début de votre 2ème année.

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Sous réserve de modifications. Seuls les textes réglementaires font foi.
Dernière mise à jour: 6 août 2024