Avec la mise en place de la nouvelle 3ème année du Master en médecine, un stage obligatoire chez le praticien a été instauré. Le but de ce stage est de permettre à chaque étudiant de s’immerger dans la pratique quotidienne de la médecine générale pour vivre et découvrir la prise en charge globale du patient dans un cabinet d’omnipraticien, en tenant compte des polypathologies, du suivi au long cours, de l’aspect psychosocial et professionnel. L’organisation et le suivi de ce stage sont sous la responsabilité de l’Institut Universitaire de Médecine Générale (IUMG).
L’IUMG organise le dernier jeudi de chaque mois une journée de rencontre entre les étudiants terminant leur stage pour échanger les expériences et approfondir la réflexion sur les spécificités de la Médecine Générale au moyen de présentations de situations vécues au cabinet, analysées selon 5 axes (patient, scientifique, critique, communauté et entreprise). Pour préparer leur présentation, chaque étudiant dispose de temps libre durant son stage, lui permettant de consulter le dossier, de revoir le patient et d’effectuer des recherches de littérature. Le matin de la journée de rencontre, les étudiants sont répartis en petits groupes, avec un tuteur, médecin généraliste. Les présentations sont suivies d’une discussion entre pairs, avec une courte conclusion et un feedback du tuteur. Cela permet un échange de pratique, passant d’une expérience individuelle à une expérience en groupe. L’après-midi est consacré à une discussion sur le projet professionnel des étudiants, notamment par rapport à une formation en médecine interne générale, puis un échange général sur leurs expériences de stage.
Le projet permettra de développer différents outils d’évaluation (grilles critériées) du stage et des présentations, des directives pour aider les étudiants à la préparation de cette journée et de démarrer la mise en route d’un portfolio du stage.
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Un cours de "renseignement forensique" (4 crédits ECTS) est dispensé aux étudiants de l’institut de police scientifique (IPS). Il porte sur les méthodes de traitement des données dans l’enquête criminelle. Ce projet vise à adapter l’enseignement pratique de 52 heures en relation avec ce cours en y intégrant un laboratoire virtuel.
Les travaux pratiques contribuent à l’employabilité des étudiants dans une discipline qui offre des opportunités professionnelles aux étudiants diplômés. L’application du processus de renseignement en constitue l’activité principale. Ce processus guide le traitement des données d’enquête, de la collecte à la présentation des preuves devant un tribunal.
Les expériences réalisées montrent que les étudiants rencontrent des difficultés à reconnaître, mettre en relation et regrouper les entités pertinentes d’une affaire (une personne, une trace, etc.). Ce problème de modélisation est fondamental puisque sa résolution détermine toute la suite du processus: la conception de bases de données, l’élaboration de visualisations, puis l’interprétation des informations et la structuration de la preuve.
Le laboratoire virtuel projeté confrontera l’étudiant à des données d’enquêtes. A partir de ces dernières, il élaborera un modèle en plusieurs étapes. Le laboratoire favorisera la gestion du groupe d’étudiants par la collecte systématique des résultats obtenus par la classe. Ces données empiriques aideront à évaluer les choix effectués et à suivre la progression du groupe. L’influence du cours sera également étudiée grâce à ces données.
L’IPS est le seul institut universitaire à proposer des formations dans cette discipline. Toutefois, des formations européennes sont actuellement projetées. La réflexion pédagogique effectuée grâce à cet outil élémentaire et la possibilité de démontrer cette innovation en situation consolidera la place de l’IPS dans ces projets internationaux. La possibilité d’étendre les fonctions de cet outil élémentaire sous les contraintes d’un programme d’enseignement partiellement à distance, multilingue et destiné à des praticiens peut ainsi s’entrevoir.
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La prévention de la criminalité constitue en Suisse un champ de recherches et de travaux pratiques encore peu défriché. Les questions de criminalité, de victimisation et d’insécurité sont omniprésentes dans les débats politiques et sociaux mais ce sont les stratégies et mesures pénales qui demeurent au centre de l’attention, tour à tour louées ou décriées. Il n’empêche, la prévention de la criminalité gagne progressivement du terrain. Elle est ainsi par exemple érigée en priorité dans certains agendas gouvernementaux, notamment au Canada et dans les pays scandinaves. Elle suscite également des vocations, tel qu’en atteste le développement de nouvelles pratiques professionnelles en la matière, par exemple les correspondants de nuit, les ilotiers et autres gatekeeper. La prévention des phénomènes criminels et déviants se révèle donc riche de promesses. A tel point que certains auteurs parlent d’un "tournant préventif" en analysant l’avènement récent, en Occident, de politiques et pratiques à visée préventive. Ce projet s’inscrit précisément dans ce contexte. Il consiste en un "laboratoire de prévention de la criminalité appliquée" (ci-après LabPrev). Ce laboratoire a pour objectif de familiariser les étudiants aux étapes clés d’un projet de prévention de la criminalité en les amenant à confronter et appliquer leurs connaissances théoriques à un cas concret, soumis par un partenaire externe. Le LabPrev s’articule autour de trois dimensions prépondérantes: l’interdisciplinarité, l’interactivité et la mise en situation professionnelle. Son approche pédagogique repose sur l’apprentissage par projets de type expérientiel, qui implique une relation directe avec la réalité étudiée, afin de sensibiliser les étudiants aux exigences du terrain, développer leurs liens avec les milieux de la pratique et renforcer in fine leur employabilité.
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Durant leur cursus à l’Institut de police scientifique (ci-après IPS), chaque étudiant est amené à réaliser deux travaux de recherche personnels. Le premier, au niveau du baccalauréat consiste en une recherche bibliographique sur un domaine particulier afin d’en dresser un état de l’art, alors que le second, en Master, représente un travail de recherche complet, tant bibliographique que pratique. Ces travaux possèdent souvent un encrage avec le monde professionnel grâce à des collaborations avec différents partenaires privés (entreprises) ou publiques (services de polices nationaux et étrangers, gardes frontières, etc.).
Ces documents sont très largement consultés aussi bien par le corps enseignant que par les étudiants. Ils servent de base à plusieurs autres travaux de recherche et sont intégrés à certains enseignements théoriques ou pratiques. En externe également, les demandes pour consulter ces travaux ne cessent d’augmenter.
La situation actuelle d’exploitation et de mise en valeur de cette connaissance n’est pas satisfaisante et ne profite pas du potentiel offert actuellement par le format numérique. Les formats papier de ces travaux sont reliés tous les 2-3 ans afin d’être consultables en bibliothèque. Aucune fonction de recherche ou de tri n’est disponible, ce qui ne permet pas de trouver et d’accéder à un travail, ou à un ensemble de travaux d’un domaine spécifique.
L’objectif de ce projet est triple:
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Le projet s’inscrit dans le champ des pédagogies actives. L’apprentissage se déroule en groupe et sur trois sites universitaires: Lausanne (Institut de géographie), Grenoble (Institut d’urbanisme), Bristol (UWE, University of West England). Avant d’aborder les activités d’atelier de projet on site, les enseignants et les étudiants mettent en place des activités préalables on line dites de démarrage qui sensibilisent les étudiants des trois universités aux problématiques urbaines et aux cadres institutionnels et règlementaires de l’urbanisme dans les trois pays respectifs (blended learning). La phase on line sensibilisera aussi les étudiants au fonctionnement d’un groupe interdisciplinaire et à leur propre fonctionnement au sein du groupe.
Le projet a trois objectifs distincts et complémentaires:
1. Research by design: réaliser une lecture comparative des divers outils d’aménagement urbain et de planification territoriale mis en œuvre dans des contextes européens différents et développer des connaissances dans le domaine de la composition urbaine.
2. Learning by doing: partager des savoirs en matière de pratiques aménagistes dans des environnements urbain complexes (friche urbaine, quartier sensible, rénovation en zone suburbaine); élaborer des diagnostics urbains contextualisés et concevoir trois projets de modélisation urbaine - atelier urbain - dans le cadre d’une démarche collaborative.
3. Aborder, dans un groupe restreint, les thèmes: de la communication interdisciplinaire et interculturelle; de la prise de décision, du conflit et du consensus; de l’argumentation et de la créativité.
Dans l’ensemble, il s’agit de créer un véritable environnement d’apprentissage intégré composé de trois leviers principaux: 1) matériel d’enseignement (documentation et forums d’échange et de débat on line, exercices en atelier on site et on line); 2) planning des tâches à réaliser (conceptualisation et documentation sur les terrains d’étude on line, mise en œuvre d’ateliers de projet on site); 3) outils de communication à distance (Moodle, Facebook, webmapping) via le site de l’Observatoire universitaire de la ville et du développement durable (OUVDD), plateforme interdisciplinaire rattachée à l’institut de géographie de Lausanne).
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Objectif:
Mettre à disposition des enseignants du MScIS (Master en syst. d'info) un support technique à "l'interaction réflexive pour des travaux de groupes" en salle de cours.
Contexte:
Plusieurs enseignements donnés par les professeurs de l'ISI utilisent de façon récurrente un scénario pédagogique de travaux de groupes en interaction réflexive. Ce projet vise à mettre au point un dispositif technique léger et peu intrusif permettant de mettre en place très facilement ce scénario dans une salle de cours équipée. Malheureusement, même si des équipements simples du marché pourraient concourir à une solution, le logiciel d'assistance adéquat n'existe pas à notre connaissance.
Principe et scénario d'exemple:
L'idée générale est de faire travailler sur un problème donné pendant une période généralement assez courte (typiquement entre 10 et 20 min) des groupes de travail (entre 3 et 5 étudiants) dans la salle même où se donne le cours. Les groupes travaillent sur un coin de paroi verticale (sur des posters en papier, post-it, marqueurs, etc.) ou sur des tables regroupées en îlots (dans une salle où le mobilier à disposition possède cette souplesse/mobilité). Les groupes se voient travailler et perçoivent au-delà de leur espace de travail de groupe, la dynamique générale de l'ensemble des groupes autour d'eux. L'enseignant a une vision d'ensemble facilitée et immédiate des écarts de dynamiques (les groupes qui avancent vite, ceux qui sont un peu en panne, ceux qui partent sur une piste imprévue ou mal comprise, etc.). Il peut décider en fonction de ce qu'il perçoit de moduler son intervention ou ses encouragements.
A la fin de la période de travail (volontairement contrainte dans le temps par l'enseignant), commence une phase permettant de partager l'ensemble des contributions des groupes à toute la classe, sous la conduite de l'enseignant. Dans un environnement traditionnel (post-its sur des posters, par exemple), il peut demander à une personne de chaque groupe de rapidement commenter l'apport de son groupe, ou alors il peut décider de circuler directement entre les espaces affichés et faire ses propres commentaires, il peut également donner 5-7 minutes à tout le monde pour circuler devant tous les espaces pour prendre connaissance de ce que les autres semblent avoir fait, etc. A la fin il essaie de collecter toutes ces contributions de groupes pour pouvoir donner un feed-back ou utiliser ces résultats dans le cadre d'évaluations.
Ce projet vise à renforcer l’intégration des étudiants d’échange passant un ou deux semestres de leur cursus universitaire à l’Université de Lausanne. À cet égard, ce projet a pour but d’identifier et de tester des best practices utilisés pendant l’enseignement afin de renforcer cette intégration des étudiants. L’amélioration de leur intégration contribuerait à renforcer l’offre pédagogique de deux manières. Premièrement, les étudiants en échange profiteraient d’une intégration améliorée au sens traditionnel du terme. Deuxièmement, l’ensemble du corps estudiantin profiterait d’un échange d’expériences et d’aptitudes diverses qui peut avoir lieu grâce à la diversité des origines des étudiants présents dans la classe.
Plus concrètement, le projet est divisé en deux parties:
a) L’implémentation d’un cadre pédagogique basé sur des best practices favorisant l’intégration et le mélange des étudiants d’échange avec des étudiants régulièrement inscrits dans le cursus universitaire de Lausanne à travers des techniques d’enseignements novatrices.
b) Une évaluation du dispositif décrit sous a) par rapport à son efficacité concernant sa capacité d’intégration des étudiants d’échange.
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Le projet a pour objectif de sensibiliser les étudiants aux compétences développées à l’échelle d’un cursus de la Maîtrise ès Lettres considéré dans son ensemble: le programme de spécialisation en "Analyse des discours et de la communication publics". Ce programme pluridisciplinaire est destiné à former des experts en communication et relations publiques plurilingues.
Le projet "apprendre à communiquer des compétences" comporte deux dimensions: d’une part, le projet doit permettre de "réfléchir de manière globale" aux compétences développées dans l’ensemble des modules d’enseignement du cursus a) grâce à la mise en réseau des plateformes informatiques des différents enseignements; et b) grâce à la mise en réseau des contenus enseignés dans le cursus.
D’autre part, le projet doit permettre de "réfléchir à la communicabilité" des compétences développées au niveau du cursus a) grâce à la visibilisation du trajet d’apprentissage individuel réalisé dans un portfolio en ligne; et b) grâce à une auto-évaluation des étudiants portant sur les stratégies mises en œuvre pour communiquer leurs compétences.
Ainsi, les deux dimensions du projet "apprendre à communiquer des compétences" s’articulent l’une à l’autre. La première dimension met l’accent sur le travail autoréflexif de l’étudiant amené à établir un bilan de ses compétences et à les exposer sur une plateforme informatique. Sur la base de ce bilan, la seconde dimension du projet met en évidence les modes d’expression et les choix individuels fait pour communiquer les compétences à un public.
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Le séminaire de recherche en Architecture & Patrimoine allie recherche fondamentale et publication scientifique des résultats. Il s’intéresse au patrimoine régional et se fonde sur des inventaires scientifiques menés par les étudiants. Le résultat du travail de terrain est approfondi par des recherches en archives et en bibliothèques; des colloques thématiques internationaux appuient la réflexion des étudiants. Enfin, des publications conçues, rédigées et parfois même confectionnées par les étudiants (mise en page notamment) valorisent et diffusent le travail d’inventaire initial.
Actuellement, trois publications sont en cours : la plus importante porte sur le patrimoine funéraire vaudois et romand (publication en 2011), les deux autres sur les bâtiments scolaires lausannois (publication en 2011) et le patrimoine religieux lausannois (2012) ; il s’agit des premiers volumes d’une collection sur le patrimoine bâti de la ville de Lausanne.
Afin de les encadrer, les soutenir et les mener à bien, un poste de chargé de recherche (PAT de durée temporaire) confié à un jeune diplômé apparaît comme un moyen pertinent de mener à bien cette tâche. Déchargeant les enseignants de ces tâches, il permettrait en revanche à la personne engagée de jouir d’un passage à l’emploi de premier ordre dans le domaine de l’histoire du patrimoine, pour lequel la gestion des publications est un poste majeur.
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Les étudiants en lettres sont régulièrement initiés au travail de transcription de documents anciens dans le cadre de leur cursus de formation en lettres, et à la section d’histoire tout particulièrement. Au cours de ces dernières années quelques journaux personnels exceptionnels (tel celui tenu dès l’âge de 11 ans et pendant près d’un demi-siècle par Angletine de Charrière), issus des archives cantonales vaudoises, ont ainsi été partiellement transcrits dans le cadre de cours-séminaires sur la vie socio-culturelle en Suisse romande à l’époque des Lumières. Avec le projet "egodocuments en ligne", les étudiants bénéficieront d’un support spécialement conçu pour l’édition électronique dite diplomatique – soit en tous points fidèle à l’original – dont la maîtrise constitue incontestablement un atout à l’issue d’une formation en lettres.
Deux niveaux d’enseignements sont particulièrement concernés par le projet: un enseignement de maîtrise commun aux sections d’histoire et de français, et un programme de spécialisation de la maîtrise en lettres portant sur l’histoire du livre et les pratiques d’édition de sources, dont un module traite de l’édition d’egodocuments de l’époque moderne "Egodocuments en ligne" améliorera les conditions de l’apprentissage de la transcription de tels documents a) en transformant l’exercice en projet collectif, plus stimulant, b) en croisant communication verticale (enseignants-enseignés) et horizontale (étudiants entre eux), c) en visibilisant les résultats obtenus par l’apprentissage en basculant le texte, une fois validé, en document open access.
Le programme d’édition électronique à mettre au point alliera la simplicité d’usage à une certaine sophistication permettant de rendre compte de tous les états dans lesquels un lecteur de documents d’archives peut trouver de tels documents, ajouts marginaux ou mots illisibles et tronqués y compris. Il correspond donc entièrement à la pratique scientifique tout en se voulant prioritairement un outil pédagogique.
Le projet a pour but d’accompagner le développement en Faculté des lettres d’une certification du niveau de maîtrise linguistique dans la (ou les) langue(s) étrangères étudiées par les étudiants obtenant un Baccalauréat universitaire ès lettres avec une au moins des disciplines suivantes: allemand, anglais, français langue étrangère, italien, espagnol et/ou russe.
Cette certification utilisera les niveaux de maîtrise linguistique définis par le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR) qui émane du Conseil de l’Europe. Elle prévoit que les étudiants aient un niveau de maîtrise linguistique C1 dans la (ou les) langue(s) étudiée(s) à l’obtention de leur BA ès lettres (B2 pour le russe).
Pour mettre en place cette certification, qui sera commune aux six langues concernées, la sous-commission de la commission de l'enseignement chargée de ce dossier (dont les enseignants indiqués ci-dessus sont membres) doit concevoir le parcours effectif de l’étudiant qui le mènera à la certification en combinant évaluation formative (au long des trois ans) – avec possibilités de remédiation – et évaluation sommative au terme de chacune des 3 années. La sous-commission doit également imaginer l’infrastructure numérique qui permettra de réaliser la certification de façon concrète en fournissant à l'étudiant des ressources et des moyens de documenter son parcours.
Le projet demandé a deux objectifs:
1. Elaborer les descripteurs et définir un répertoire des activités qui seront utilisées pour l'évaluation du niveau de maîtrise linguistique en les fondant sur des bases empiriques (c'est-à-dire en recueillant des exemples d'activités langagières écrites et orales réalisées dans les sections concernées).
2. Développer l’outil informatique qui permettra à l’étudiant et à l’enseignant de définir les objectifs par rapport à la certification; à l’étudiant d'utiliser les ressources proposées et de documenter son parcours (journal d’apprentissage), de se fixer de nouveaux objectifs, de les fonder en mettant à disposition les travaux ayant servi aux évaluations; à l’enseignant de suivre la progression, de soutenir l’étudiant dans son parcours. Ce Portfolio numérique devrait emprunter des éléments à Espace pluriel, à Mahara et à DB : lettres, trois outils disponibles à l'UNIL disposant chacun de fonctionnalités utiles pour le projet, mais qui ont été conçus avec des buts et dans des contextes différents.
Le but de ce projet est de combler une lacune à laquelle sont régulièrement confrontés les enseignants et les étudiants de Sciences du langage gérant diverses données multimédias (extraits vidéo ou audio) et leur transcription pour délivrer leur enseignement (pour les premiers) et présenter leur travail personnel (pour les seconds).
Actuellement, ces documents doivent être ouverts par des programmes informatiques différents et les utilisateurs passer fastidieusement d’une fenêtre à l’autre. Malheureusement, ces manipulations nuisent systématiquement au scénario pédagogique global: outre les ralentissements dans l’attention du public et les problèmes techniques qui surviennent régulièrement, l’impossibilité d’avoir accès simultanément aux trois types de document ne font qu’opacifier le rapport à la matière et ceci sans gain réflexif ou pédagogique.
En d’autres termes, il s’agit d’un obstacle que le projet IMPACT (Interface Multimédia: Présentation – Analyse – CommenTaire) a pour vocation de supprimer.
Outre cette amélioration ergonomique, le projet vise à faciliter l’accès à ces données. Aujourd’hui, les documents doivent être téléchargés sur chaque poste de travail (enseignants et étudiants confondus). De plus, chaque poste doit être équipé des logiciels permettant leur ouverture. Plus problématique encore, toute modification de ces documents doit se traduire par un nouveau téléchargement. IMPACT se propose de faciliter drastiquement cette partie du travail: un accès internet et un navigateur (Firefox, Safari, etc.) suffisent.
Accessible et éditable de partout et à tout moment (à la manière de Moodle), IMPACT se contentera d’aller chercher les fichiers déposés sur les serveurs de l’Université. Toute modification par l’enseignant se répercutera ainsi automatiquement sur toutes les consultations ultérieures.
Si IMPACT permet de générer un nombre infini de fiches pour des utilisations fort diverses, il est possible d’en anticiper deux types principaux.
En premier lieu, les "fiches pédagogiques" relèvent d’unités thématiques produites par l’enseignant exclusivement. Ces fiches, intégrant théorie et pratique, peuvent être aussi bien projetées par beamer pendant la séance commune, que consultées via internet par les étudiants. En second lieu, les "fiches de présentation" servent aux étudiants à rassembler en un seul lieu les éléments nécessaires à la présentation de leur analyse, et au futur public à prendre connaissance des données en question.
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Le projet propose une ré-conceptualisation de la programmation didactique liée à l’enseignement/apprentissage de la langue écrite et orale tel qu’il figure actuellement dans les plans d’études de la Section d’italien. Par tradition, les plans d’étude de la Section confèrent essentiellement un enseignement littéraire et historico-linguistique. Dans ce contexte, le projet ne crée pas de nouvel enseignement, mais veut évaluer dans leur ensemble les solutions envisageables, en vue d’une programmation didactique et d’une planification académique qui sachent répondre aux attentes des étudiants.
Cette évaluation sera confiée à un expert externe. Elle portera sur une recherche auprès des enseignants et des étudiants et aboutira sur une proposition finale élaborée conjointement par les enseignants de la section. L’apport d’un consultant externe a été conçu en tenant compte des compétences spécifiques du corps enseignant et des lacunes existantes dans le domaine de l’enseignement de l’italien en tant que langue étrangère. Si on considère la redéfinition actuellement en cours des plans d’études de la Faculté des Lettres et des nouvelles contraintes de certification des compétences linguistiques, cette période nous paraît très propice. Ce projet sera bien évidemment développé en étroite collaboration avec toute initiative similaire promue au sein de la Faculté.
Ce projet est destiné, dans un premier temps, à accompagner le grand cours d’Introduction à la philosophie antique pour les étudiants de 1ère année. Pour ce cours, la volonté est de développer des outils pédagogiques qui permettent de stimuler et d’augmenter la participation active des étudiants. Deux buts principaux sont visés: (1) permettre aux étudiants d’évaluer leurs connaissances de base (ce qui est actuellement très difficile dans la situation classique de cours ex cathedra devant une grande audience disposant de niveaux de connaissances très différents) et (2) engager les étudiants d’emblée et tout au long du semestre dans un processus d’intégration active des nouveaux matériaux enseignés à chaque séance, en leur permettant de relier ces nouvelles données aux connaissances dont ils disposent déjà.
Afin de réaliser cet objectif, le projet prévoit la création d’un espace électronique interactif ludique (à partir de Moodle ou relié à Moodle) qui sera conçu pour accompagner le cours d’Introduction à la philosophie antique pour les étudiants de 1ère année Bachelor. La création d’une "galerie interactive" et d’un "jeu évolutif" qui tous deux seront reliés l’un à l’autre, permettra aux étudiants de vérifier (par la galerie interactive) s’ils disposent des connaissances de base requises pour le cours et aussi d’intégrer au fil du semestre, semaine après semaine, (à travers le jeu évolutif) les nouvelles matières enseignées.
Le présent projet continue l’expérience de la mise en scène du "Banquet" de Platon, réalisée au printemps 2010. En vue de la mise en scène, une nouvelle traduction et adaptation du texte, accompagnée de commentaires et de contributions, a été publiée avec le soutien du Centre de Traduction Littéraire de l’UNIL. Quelques étudiants y ont participé, plus ou moins intensément, selon leurs capacités et leur volonté; en outre, le volume comprend des contributions à la traduction et à l’analyse du texte de plusieurs étudiants avancés.
En plus de l’encouragement des étudiants, le projet a permis de promouvoir la relève scientifique dans plusieurs disciplines (philosophie, grec ancien, histoire ancienne) en donnant à de jeunes chercheurs la chance de mettre leur savoir et leurs compétences à contribution dans la publication et pour la mise en scène.
Le projet actuel veut continuer et élargir cette sorte d’activité nommée "transversale au carré": transversalité interdisciplinaire (ce qui inclut la rencontre entre art et science) x transversalité dans l’acquisition des compétences (par les étudiants).
Concrètement, l’objectif est d’organiser une suite de spectacles autour du thème "Le savant et la société", présentés au Fécule 2012. Ceci englobe un travail avec les étudiants et des collègues de la Faculté des Lettres, des textes ou thèmes philosophiques, littéraires et artistiques avec un triple but: (1) établir des dramaturgies et des scripts (2) qui sont ensuite mis en scène et présentés au Fécule 2012. Tout au long de ce processus, (3) les banquets (déjà développés en 2009/10) sont utilisés pour transmettre les expériences et compétences déjà acquises d’une année d’étudiants à l’autre (côté formel). Ils servent aussi (côté contenu) comme base de discussion pour les projets à réaliser, ainsi qu’à accompagner le processus de réalisation entre créateurs, participants et invités. Enfin, ils permettent de réfléchir aux façons adéquates de médiatiser les contenus théoriques (et aux limites de cette approche).
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Le projet vise à développer des tutoriels vidéos permettant aux étudiants de sociolinguistique (ou de domaines apparentés) de se former aux méthodes quantitatives de manière autodidacte. Les screencasts en question introduiraient non seulement les concepts statistiques permettant le codage de données produites par une enquête, mais ils montreraient également aux étudiants comment réaliser, sous SPSS et pas à pas, les analyses statistiques les plus courantes. Une fois constitué, le matériel en question pourrait être diffusé via la plateforme iTunesU. Grâce aux liens institutionnels des requérants, ce matériel pourrait également profiter aux étudiants de FBM suivant le cours de niveau Master «Méthodologies sciences humaines en médecine».
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Travail en autonomie pour la création d’un journal de séjour, un journal d’apprentissage et un travail personnel dans un programme de crédits ECTS.
Le Cours de Vacances propose à ses étudiants non francophones un programme de tutorat basé sur la rédaction d’un journal de séjour, d’un journal d’apprentissage et d’un travail personnel. Ceux-ci sont élaborés à partir des expériences des étudiants en immersion linguistique à Lausanne, tant sur le campus (conférences) qu’au-dehors. Les étudiants y gardent alors des traces audio, photographiques et linguistiques. Le tuteur suit de près ce travail en autonomie des étudiants. Après une première expérience informatisée sur la plateforme Moodle, nous nous sommes rendus compte qu’il fallait développer des outils informatiques plus adaptés à notre programme.
À l’origine, le journal de séjour et le journal d’apprentissage avaient matériellement la forme d’un cahier qui faisait la navette entre le tutorant et le tuteur pour les besoins de la correction et du suivi. Avec 5 personnes, ce système fonctionnait assez bien, mais en 2010, avec 29 personnes ce mode d’échange et de correction est devenu ingérable, raison pour laquelle cette année, nous avons passé sur la plateforme Moodle avec l’aide de Nadia Spang-Bovey. Les relations entre étudiants et tuteurs ont été grandement améliorées. Néanmoins, le suivi de modification est nettement plus compliqué qu’un système de correction sur papier et le rendu final nettement moins attrayant qu’un cahier papier avec des dessins, des images, des photographies choisis par les étudiants pour illustrer leurs expériences anthropologiques et linguistiques de non francophones à Lausanne.
Le projet vise à constituer une base de données de films et de séquences issues d’œuvres cinématographiques qui permettent d’amener les étudiants à réfléchir sur la notion d’adolescence ainsi que d’illustrer certains concepts théoriques et empiriques abordés dans les enseignements de psychologie consacrés à cette période développementale (p.ex. construction identitaire, styles parentaux, prises de risque, relations aux pairs).
Souscrivant à l’idée avancée par Duckworth et Hoover-Suszek (1976, p. 601), pionniers de l’utilisation de films dans l’enseignement de la psychologie de l’adolescence, selon laquelle « la compréhension complète n’émane pas uniquement de l’apprentissage factuel, mais aussi d’une attitude empathique [to empathize] vis à vis de personnages dans les romans, les situations historiques ou faisant face à des dilemmes moraux », nous prévoyons ainsi d’utiliser les extraits de films pendant les séances de cours afin de permettre aux étudiants de mieux comprendre le contenu du discours théorique proposé et de promouvoir des espaces de discussion.
Nous envisageons également la création d’une interface web hébergeant la base de données à partir de laquelle les étudiants pourraient visionner des séquences accompagnées de questions guidant l’analyse de l’extrait sélectionné. Le site web sera public, mais l’accès aux séquences vidéos sera protégé par un code d’accès et réservé aux étudiants immatriculés et inscrits au cours conformément aux recommandations de Suissimage (Coopérative suisse pour les droits d'auteurs d'œuvres audiovisuelles).
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Mener une démarche réflexive sur le "concept pédagogique global" de notre offre de formation en science politique, de manière evidence-based, et à travers une évaluation pluraliste des besoins de formation. Il s’agit d’abord de recueillir le plus d’informations possibles sur les différentes variétés d’offre de formation en science politique en Suisse et à l’étranger, et d’identifier les besoins de divers milieux intéressés (stakeholders) en termes de formation. Ces informations seront analysées au sein de la commission de l’enseignement et dans le cadre de journées pédagogiques, de manière à aboutir à un plan d’action consistant dans un projet de réorganisation de nos programmes d’étude. La réflexion au niveau du Master portera en premier lieu sur la nature de celui-ci, celle sur le Bachelor avant tout sur la structuration du programme.
L’objectif principal de ce projet est de développer un outil pédagogique pour l’utilisation d’un logiciel de statistiques gratuit R à l’attention des étudiants et des enseignants de la faculté des Sciences Sociales et Politiques. Nous souhaitons mettre en place des tutoriaux vidéo (sous forme de podcasts ou plus précisément de screencasts) détaillant les principales fonctionnalités de cet outil statistique.
La création de ces tutoriaux se fera grâce à un logiciel dédié dont les fonctionnalités permettent d'une part d'enregistrer les actions effectuées dans les menus du logiciel ainsi que les commentaires vocaux mais également d’insérer des animations graphiques supplémentaires sur les fenêtres. Les commentaires verbaux enregistrés et associés aux démonstrations visuelles représentent une excellente méthode d’apprentissage.
Nous sélectionnerons 12 thèmes (fonctions), chacun décliné pour représenter des bases de données spécifiques utilisées dans 4 filières académiques de la faculté (sciences du sport, sciences sociales, psychologie et études politiques & internationales). La proximité avec le domaine d’étude des étudiants est un élément pédagogique important de ce projet. A moyen terme, il s’agit d’alimenter cette banque de données en fonction des besoins et des demandes des enseignants/étudiants des autres instituts de la faculté des SSP.
Un deuxième objectif est la mise en commun de ces tutoriaux vidéo avec les ressources pédagogiques déjà existantes par leur publication sur un site Internet public.
Ce projet permet de fournir 1) un complément pédagogique pour les étudiants de niveau Bachelor et maîtrise de la faculté des Sciences Sociales et Politiques (que cela soit pour les cours en méthodologie et statistiques mais également dans le cadre du travail de mémoire de recherche) et 2) de répondre à des besoins concernant la formation des enseignants et des assistants sur l’utilisation d’un logiciel commun. De plus, il s'insère dans le projet de développement/transformation de l'enseignement de méthodes dans la faculté. Notre volonté est d’harmoniser les connaissances, de développer les savoir-faire et les compétences transversales dans les analyses statistiques pour une plus grande autonomie pendant et à l’issue de la formation universitaire.
Compte tenu du caractère transversal de ce projet, un groupe de travail a été constitué impliquant les sciences du sport, l’institut des mathématiques appliquées ainsi que les sciences sociales (Jérôme Barral, Jean-Philippe Antonietti, André Berchtold, Benoit Dompnier, Eva Green et Jean-Pierre Müller).