Perspectives professionnelles

Certaines filières d’études préparent directement à l’exercice d’une profession précise ou à l’emploi dans un domaine déterminé (par exemple, médecine, droit ou pharmacie). 

Les diplômées et diplômés de ce type de filière vont le plus souvent exercer une fonction en lien avec le contenu de leurs études (par exemple, médecin, avocat·e, inspecteur·trice scientifique ou géologue). 

Ces professions sont parfois régies par des normes définies par des associations professionnelles ou des lois fédérales (exigences en termes de stages, assistanat, etc).

Les études universitaires permettent d’acquérir des connaissances scientifiques, mais également des compétences plus générales, appli­cables à divers contextes professionnels. Ce type d’études tend à développer divers outils de travail, tels que la capacité d’analyse, de synthèse, l’esprit critique, l’aisance rédactionnelle, la commu­nication orale, la faculté d’adaptation, le travail autonome, la résolution de problèmes, ou encore la gestion des priorités. La capacité à apprendre et à généraliser les connaissances est également importante.

Ces compétences générales ne dépendent pas directement de la filière d’études, mais sont recherchées dans divers postes. Elles représentent les principaux atouts des filières dites généralistes (comme lettres ou sciences sociales et politiques) où elles sont particulièrement développées.

Les diplômé·e·s des filières généralistes vont souvent évoluer dans des secteurs d’activités qui n’ont pas de lien direct avec la discipline étudiée (par exemple, les diplômés en sciences sociales qui travaillent dans les administra­tions publiques, la communication, la coopération internationale). Outre les connaissances académiques, les employeurs valoriseront des compétences méthodologiques et intellectuelles. Ils seront aussi attentifs à l’expérience de vie, à la motivation, ainsi qu'aux connaissances linguistiques et informatiques.

Certaines fonctions se situent à mi­-chemin entre ces deux cas de figure, elles font appel à la fois à des connaissances académiques et à d’autres compétences (par exemple, enseignant·e, journaliste, etc.). Enfin, on peut retrouver des diplômé·e·s de filières spécialisées dans des fonctions généralistes (un·e diplômé·e en biologie peut travailler dans le domaine de la communication).

Gardez à l’esprit que l’insertion professionnelle dépend d’un ensemble d’éléments, formé de savoirs, de savoir­-faire et de savoir-­être, quelle que soit la filière d’études.