Projets avant 2007

De 2005 à 2007, le Réseau interfacultaire de soutien "enseignement et technologies" (RISET) a œuvré en tant que Centre de compétences, soutien et production - une structure exigée par le Campus virtuel suisse pour l’octroi de contributions financières. Ce financement a permis d'assurer le lancement de deux appels à projets, en 2006 et en 2007, destinés au développement de projets d'enseignement innovants, intégrant des technologies.

A la fin du CVS, la Direction de l'UNIL, attentive à la continuation d'un soutien aux enseignants particulièrement innovants, crée un fonds d’innovation pédagogique qui, dès 2008, prend le relais des appels à projets du RISET, en l'ouvrant aussi aux projets qui n'intègrent pas les technologies.

En 2007, sept projets ont pu bénéficier du soutien du RISET et développer ainsi des scénarios pédagogiques utilisant des technologies diverses.

Pour de nombreux domaines académiques, il est demandé de savoir caractériser et analyser des documents sous forme d’images au moyen d’une annotation conventionnelle.

Dans ce but, un projet original de la police scientifique concernant l’analyse d’empreintes digitales a été proposé puis développé en 2007 dans le cadre du Fond d’Innovation Pédagogique de l’Unil par l’Ecole des Sciences Criminelles. De cette première réalisation, définie selon des spécificités propre au domaine de la police scientifique, une version générique a ensuite été produite afin de permettre son usage à d’autres domaines académiques.

L’analyse de risques peut s’effectuer selon différentes modalités. L’une d’entre elles consiste à entreprendre une approche heuristique dans le but d’identifier et de qualifier les risques, quels qu’ils soient. C’est la raison pour laquelle offrir aux étudiants un cadre de pensée structurant, devrait leur permettre, grâce à l’informatique, de familiariser les étudiants à l’analyse de risques.

Le projet proposé consiste en une suite de didacticiels devant permettre aux étudiants d’appliquer les connaissances théoriques acquises lors des cours consacrés aux risques et dangers naturels (cours « Cours avancé sur les risques et dangers naturels » et « Analyse des risques, vulnérabilité et communication », programme master FGSE).

La possibilité qu’ont les étudiants de pouvoir choisir des cours à options a pour effet de produire une grande hétérogénéité au niveau de leur maîtrise des logiciels spécialisés (traitement de données, programmation, modélisation, etc.). Or, les thématiques abordées dans les cours mentionnés ci-dessus requièrent, pour les aborder en exercice, une bonne maîtrise informatique. Le temps imparti dans le plan d’étude aux séances d’exercices ne permet pas d’effectuer la mise à niveau nécessaire et certains étudiants sont rapidement submergés par la complexité des tâches demandées.

Afin que les étudiants puissent se focaliser en exercice sur les buts finaux des cours (établissement de cartes de dangers et de risques, analyse de la vulnérabilité et évaluation de variantes de réduction du risque), il est nécessaire de leur offrir des outils qui leur permettent d’effectuer facilement les tâches demandées, tout en vérifiant que les connaissances théoriques leurs sont acquises.

Cette demande se base sur l’expérience du soussigné, qui a participé activement à l’élaboration de contenus dans le cadre des cours CVS « Dealing with Natural Hazards » et « e-scenario », ainsi que dans le cadre du cours « Risques hydrologiques et aménagements » de l’EPFL. Pour ces deux derniers cours mentionnés, des prototypes allant dans le sens de la proposition existent déjà.

De nombreux étudiants demandent depuis des années plus de lien entre les aspects théoriques du cours et la réalité de la société civile. Souvent, l’apprentissage très fortement orienté « Ex Cathedra » au niveau bachelor fait perdre de vue les intérêts des théories enseignées et leur applicabilité. 

Il existe une nécessité pour les étudiants d’acquérir, comme le suggère la stratégie de l’Unil, des compétences utiles. Dans ce contexte, certains enseignements doivent être au moins partiellement définis dans ce sens. 

Un besoin de nouvelles approches pédagogiques se fait ressentir afin d’avoir une plus grande diversité en la matière dans la faculté, pour que le cursus des étudiants soit plus complet. Il existe le besoin d’enseigner aussi d’une autre façon, ancrée dans la réalité, et d’apprendre les mécanismes du comportement organisationnel à travers un vécu et des interactions et discussions. 

En 2007, un accord formel a été signé entre l’Université de Lausanne, section de Langues et Civilisations Orientales et l’Université de Katmandu, Center of Buddhist Studies (CBS). Dans le cadre de cet accord, nous mettons en ligne un cours de philosophie bouddhiste du Center of Buddhist Studies. Il s’agit d’un cours sur le Madhyamika (école dite de la « Voie Moyenne ») donné à raison de 3 séances hebdomadaires de 2 heures chacune pendant le semestre d’automne-hiver 2006 par un professeur de philosophie bouddhiste (khenpo) d’un collège monastique tibétain. Ce cours est enregistré par une équipe du CBS. Il consiste en 42 cours de 2 heures environ chacun, soit un total d’enregistrement approximatif de 84 heures. Ces vidéos ont été traitées et sont disponible sur Moodle. Celles-ci sont accompagnées du texte tibétain discuté par l’orateur, ainsi que sa transcription en anglais.