La santé, au sens large, occupe une place prépondérante dans les sociétés contemporaines sur le plan social, politique, économique, juridique, culturel et moral. Elle est ainsi devenue un domaine de spécialisation pour la plupart des sciences humaines et sociales. La sociologie et l’anthropologie offrent une variété de ressources pour construire une compréhension critique des pratiques, des techniques et des institutions qui lui sont liées, tant sur le plan individuel que collectif et aux échelles locales et globales. Cette compréhension est aussi propice à l’action, qu’elle soit professionnelle pour celles et ceux qui exerceront dans le domaine ou simplement citoyenne.
Le corps, la médecine et la santé sont des lieux où se noue le rapport entre l’être biologique, psychique et biographique, d’une part, et le monde social et politique de l’autre. Ce rapport se traduit à une pluralité de niveaux et de domaines qui constituent les terrains de réflexion et d’enquête des sciences sociales : les définitions de la santé, les pratiques et les techniques de prévention ou de soin, l’organisation et l’accès aux ressources sanitaires, les politiques de santé, les pratiques de recherche, le développement économique du secteur biomédical; mais aussi les comportements, les attitudes, les discours, les normes et les valeurs corporelles, sexuelles, reproductives, psychiques, associatives, identitaires, politiques, civiques, éthiques, etc.
Tronc commun, 39 crédits ECTS
Orientation, 51 crédits ECTS
Mémoire, 30 crédits ECTS
« L’orientation Corps, médecines, technologies et santé du Master en sciences sociales me permet d’appréhender le champ complexe et pluriel qu’est la santé. J’apprécie particulièrement les différents formats des cours proposés, dont les thèmes sont variés. Par ailleurs, j’ai l’occasion de collaborer avec plusieurs professionnel·e·s de la santé et de saisir certains enjeux de leur travail et du contexte dans lequel il s’inscrit. »
Clémence Desarzens,
étudiante en master de l’orientation COMETS.
« Dans le cadre de ma fonction actuelle, comme coordinatrice régionale d’un dispositif vaudois de prévention précoce, conçu pour des familles en situation de vulnérabilité sociale avec des enfants en bas âge, j’utilise quotidiennement les compétences acquises au cours de ma formation de master en sciences sociales».
Sur le terrain, j’observe et dois comprendre la complexité et les multiples réalités sociales auxquelles les familles se confrontent, afin de soutenir au mieux leurs compétences parentales et le développement des enfants en partant de leurs ressources. Je dois faire preuve d’esprit critique et d’analyse face aux processus sociaux et politiques qui ont une influence directe ou indirecte sur nos pratiques professionnelles. Je questionne et mobilise les compétences des collaboratrices dans une dynamique collaborative et je suis amenée à utiliser des outils méthodologiques afin de rendre compte des expériences de terrain au travers de rapports, de monitorings ou de réunions.
Aurélie Vervatidis,
coordinatrice « Apprendre en Jouant, petits:pas »,
Région La Côte
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Conseillère aux études
Mme Sung-Mi Kim
conseil.sciencessociales@unil.ch