Martino Maggetti a été promu Professeur ordinaire en Politiques de régulation à l’Institut d'études politiques de l’Université de Lausanne (IEP) dès le 1er août 2024.
Martino Maggetti a été promu Professeur ordinaire en Politiques de régulation à l’Institut d'études politiques de l’Université de Lausanne (IEP) dès le 1er août 2024.
Après son doctorat en science politique, Martino Maggetti a travaillé comme chercheur et maître-assistant à l’Institut für Politikwissenschaft de l’Université de Zurich (2009-2014). Il a effectué des séjours de recherche aux Universités d’Exeter, University College London, Oxford et Anvers.
Recruté en tant que professeur associé à l’Université de Lausanne en 2014, il enseigne les politiques publiques et la régulation et gouvernance dans le master en politique et management publics (PMP) ainsi que les méthodes mixtes au bachelor en science politique. Membre du Laboratoire d'analyse de la gouvernance et action publique en Europe (LAGAPE), il assume également le rôle de directeur de l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) entre 2022 et 2024.
Il est membre de plusieurs commissions et comités d’évaluation de la recherche, y compris ceux du Postdoc Mobility et du Doc.CH du Fonds National Suisse (FNS). Il a dirigé à ce jour quatre projets FNS, un projet du Swiss Network for International Studies, un projet des Programmes Nationaux de Recherche, ainsi qu’un projet Européen dans lequel il a coordonné un consortium de neuf Universités. Dans ce dernier, intitulé Trust in Governance and Regulation in Europe (TiGRE) (2020-2023), les relations de confiance et de méfiance entre acteurs ont été analysées de manière détaillée dans les secteurs de la finance, de la sécurité des aliments et de la protection des données, pour améliorer la compréhension du fonctionnement des régimes de régulation.
Ses recherches actuelles se focalisent notamment sur la transition écologique et sur la digitalisation et l’intelligence artificielle, en articulant trois axes principaux. Premièrement, l’étude de l’essor de la régulation comme mode de gouvernance et des régulateurs indépendants en tant qu’acteurs politiques clé. Deuxièmement, les transformations de l’État et de l’autorité politique en lien avec la gouvernance multi-niveaux et l’intégration des politiques publiques. Troisièmement, les stratégies de recherche et le développement méthodologique, prônant une approche multiméthodes systématique et pluraliste.