Marta Roca i Escoda

En 2006, Marta Roca i Escoda a soutenu une thèse en sociologie à l’Université de Genève sur la première loi suisse pour les couples homosexuels. Elle a ensuite exploré l’évolution des revendications du mouvement homosexuel dans divers contextes européens. Ses recherches à l’Université libre de Bruxelles (Belgique) et à l’Université Autonome de Barcelone (Espagne) lui ont permis d’examiner les différentes formes d’accès, de mobilisation et de réalisation du droit. Par la suite, son programme de recherche a interrogé les régulations juridiques de la famille, en analysant la parenté et la filiation depuis une épistémologie des sexualités. Elle a ensuite mené plusieurs projets de recherche sur : les parcours d’accès à la parenté et à la filiation par les minorités, l’examen du système de filiation à travers le développement des techniques de procréation médicalement assistée, les conflits et violences au sein de la famille.

L’étude des normes juridiques, des discriminations et des luttes pour l’égalité l’a également conduite à aborder des questions de justice et d’éthique. Marta Roca i Escoda a publié un ouvrage de référence sur les enjeux éthiques de la recherche en sociologie. Elle est membre du Comité d’éthique de la recherche de la Faculté (CER-SSP), de l’UNIL (CER-UNIL) et du Centre interdisciplinaire de recherche en éthique (CIRE).

Depuis son arrivée à l’UNIL, en 2012, Marta Roca i Escoda a œuvré pour le développement des études de genre, notamment par la création de la Plateforme interfacultaire en études de genre (PLAGE), dont elle a été la première co-présidente. Elle est actuellement responsable d’un CAS intitulé : Études genre : Promouvoir l’égalité dans les pratiques professionnelles. A l’échelle internationale, elle a été membre du bureau de l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF) pendant huit ans et a été rédactrice en chef de la revue SociologieS de 2018 à 2024.

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