Lucile Maertens a été nommée maître d’enseignement et de recherche (MER1) en relations internationales à l'Institut d'études politiques, au 1er août 2021.
Lucile Maertens a été nommée maître d’enseignement et de recherche (MER1) en relations internationales à l'Institut d'études politiques, au 1er août 2021.
Lucile Maertens a rejoint l’Institut d’études politiques de l’UNIL en 2017 en tant que maître-assistante. Elle est membre du Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation, qu’elle a codirigé entre 2018 et 2020. Ses travaux portent sur l’action des organisations internationales, notamment dans le domaine de l’environnement et des politiques climatiques. À l’UNIL, elle enseigne les méthodes qualitatives appliquées à l’étude des organisations internationales, la sécurité internationale et la gouvernance de la mondialisation.
Lucile Maertens a réalisé une thèse en science politique à Sciences Po Paris et à l’Université de Genève sur la sécurisation de l’environnement à l’ONU. Avant sa nomination à l’UNIL, elle a été chercheuse invitée au King's College London (UK) et à l'Université Columbia (New York, USA), dans le cadre d’une bourse postdoctorale du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS). Entre 2017 et 2021, elle a également été chercheuse associée au CERI (Sciences Po, CNRS) et a réalisé un séjour de recherche au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM, Canada).
Au carrefour de la sociologie des organisations internationales, des études critiques de sécurité et de la politique environnementale, les travaux de Lucile Maertens s’appuient sur des terrains empiriques variés. En 2021, elle a publié (avec Marieke Louis) Why International Organizations Hate Politics. Depoliticizing the World (accessible en Open Access chez Routledge).
En 2022, Lucile Maertens commencera un nouveau projet, financé par le FNS, sur le maintien à l'agenda des questions environnementales à l’ONU pendant la pandémie de COVID-19. Elle va ainsi contribuer au développement des travaux en matière de politique environnementale et de coopération internationale.