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Nicolas Bancel, professeur ordinaire d’histoire contemporaine à l'Institut des sciences du sport (ISSUL)
Nicolas Bancel, nommé Professeur ordinaire en 2017, est titulaire en 1999 d’un doctorat d’histoire à l’Université Paris I-Sorbonne, et d’une Habilitation à diriger les recherches (HDR) soutenue en 2003. Il est successivement Maître de Conférences à l’Université Paris XI (1999), Professeur à l’Université de Strasbourg (2004), il rejoint ensuite l’Université de Lausanne où il est nommé Professeur associé en 2011. Il est directeur du laboratoire pluridisciplinaire Grissul de 2011 à 2015 puis directeur de l’ISSUL de 2015 à 2017, il participe en outre à plusieurs commissions de la faculté de SSP.
Ses principaux axes de recherches s’articulent autour de l’histoire coloniale et postcoloniale et de l’histoire du sport, axes qui structurent sont offre de cours. Invité à douze reprises dans des Universités étrangères, il est dernièrement invité à UCLA (University of California Los Angeles) en tant que Distinguished Invited Professor, de janvier à juin 2017. Expert pour 14 revues internationales (dont 12 indexées), rédacteur en chef-adjoint de deux revues scientifiques, il est par ailleurs expert pour 8 fonds internationaux de recherche (Canada, Belgique, France, Autriche…). Il a lui-même animé, comme directeur ou co-directeur, 7 programmes de recherches internationaux depuis 1995 (plusieurs millions de francs mobilisés au total). Il construit à cette occasion un réseau dense de collaborations pluridisciplinaires à l’international. Ses recherches s’orientent actuellement d’une part sur l’histoire des imaginaires sociaux et politiques de la colonisation, les zoos humains, les immigrations coloniales et postcoloniales et les conséquences contemporaines de la période coloniale (dans les métropoles et les ex-empires) ; de l’autre sur l’histoire culturelle de la colonisation, particulièrement le développement des pratiques corporelles et sportives en contexte colonial. Il publie dans ce cadre une quarantaine d’ouvrages (plusieurs sont traduits en différentes langues) et de nombreux articles scientifiques. Déjà actif dans les collaborations internes, il se propose de poursuivre ses travaux en étendant la mobilisation de chercheurs de plusieurs instituts et facultés de l’Unil, dans une perspective d’histoire globale, tant en histoire coloniale et postcoloniale qu’en histoire du sport.