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Une nouvelle professeure à l'Institut de psychologie
Après un diplôme en psychologie achevé en 1998 à l'Université de Constance (Allemagne), Christine Mohr travaille comme assistante doctorante dans l'Unité de neuropsychologie à l'Hôpital Universitaire de Zurich, jusqu'à l'obtention de son doctorat en 2001 de l'Université de Zurich.
A la suite de quoi, elle rejoint le Laboratoire de cartographie fonctionnelle du cerveau à l'Hôpital Universitaire de Genève pour y suivre une formation post-doctorale. En 2004, elle passe plusieurs mois à Edmonton (Canada) à l'Unité Bebensee de recherche sur la schizophrénie (Université de l'Alberta) où elle travaille sur les effets cognitifs lors d'un premier épisode psychotique. En 2004, elle rejoint le Département de psychologie expérimentale de l'Université de Bristol, Royaume-Uni, en tant que Assistant Professor et depuis en 2008 en tant que Associate Professor.
L'intérêt des activités de recherche de Mme Mohr consiste dans l'étude des corrélats neuropsychologiques et cognitifs de la croyance magique et du paranormal. Bien que ces styles de pensée soient considérés par beaucoup comme relevant directement de troubles cliniques, Mme Mohr est plutôt focalisée sur l'étude des bénéfices de ces croyances (bizarreries) dans la population tout venant. Elle cherche à comprendre dans quelle mesure elles peuvent être considérées comme des idées créatives, facteurs de protection, ou comment elles pourraient être considérées comme de mécanismes de compensation.
Au cours de recherches plus récentes, ces questions se sont élargies à des recherches expérimentales auprès des populations porteuses d'un risque potentiel de décompensation psychique, telles que les femmes (en situation sous-pondérale) et les hommes (pratiquant la musculation à outrance) dans leur rapport à l'image corporelle, l'évolution du processus d'attachement chez les populations adultes, et chez les personnes en situation de stress chronique ou aigu. Ces études permettent de mieux comprendre dans quelle mesure l'expérience subjective de soi et les cognitions qui lui sont associées peuvent expliquer ou non les modes de vie adaptées ou inadaptés.
Madame Mohr enseigne la psychologie cognitive aussi bien à l'UNIL, qu'à l'EPFL