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Mme Stéphanie Ginalski, maître d’enseignement et de recherche en histoire économique et sociale
Le parcours de Stéphanie Ginalski est marqué par une forte interdisciplinarité. Après une licence en sciences sociales et un DEA en histoire économique et sociale, elle a effectué une thèse en histoire et en science politique, en cotutelle entre les universités de Lausanne et Lumière Lyon 2. Elle a obtenu dans ce cadre une bourse Doc.Mobility du FNS et effectué un séjour au centre de sociologie des organisations de Paris Sciences Po. Sa thèse de doctorat, achevée en 2012, analyse les transformations du capitalisme en Suisse au cours du 20e siècle. Stéphanie Ginalski a par la suite été maître assistante à l’UNIL.
Ses enseignements à l’UNIL et à l’EPFL dans le cadre du Collège des Humanités portent notamment sur l’histoire des rapports Nord-Sud, l’histoire du capitalisme, la sociologie des élites et l’histoire suisse dans une perspective transnationale. Elle a par ailleurs mis sur pied, en collaboration avec Alix Heiniger, un séminaire de recherche pour doctorant-e-s et post-doctorante-e-s dédié aux méthodes quantitatives en histoire.
Elle a développé trois axes principaux de recherche, distincts mais complémentaires, autour de différentes collaborations scientifiques en Suisse et à l’étranger : l’histoire du capitalisme, la sociologie des élites et la philanthropie. Ces projets s’inscrivent dans la continuité de sa formation académique et sont ainsi marqués par une approche interdisciplinaire. Ils s’articulent autour d’une problématique centrale, qui est celle de la production et de la reproduction des inégalités sociales et économiques.
Avec ses collègues Felix Bühlmann, Thomas David et André Mach de la Faculté des SSP, elle a créé en juin 2015 l’Observatoire des élites suisses (Obelis). Elle prévoit de poursuivre dans ce cadre ses recherches sur les élites économiques et d’intégrer le cas suisse dans une perspective comparative.