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Caroline Roberts, professeure assistante
Née en Grande Bretagne, Caroline Roberts a effectué ses études du premier cycle universitaire en psychologie et allemand à l'University of Exeter (1993-1997), avec une année Erasmus réalisée à l'Universität Konstanz (Allemagne). Elle accomplit ensuite un Master en méthodes de recherche sociale et psychologie sociale au Methodology Institute à la London School of Economics (LSE), où elle commençait à s'intéresser aux défis du design des questionnaires, et de la mesure de l'opinion publique dans des enquêtes sociales. Après son Master en 1998, elle a prolongé son séjour à LSE pour travailler sur un sondage britannique des professionnels de la santé mentale, ce qui a consolidé ses intérêts pour le design et la méthodologie des enquêtes.
En 2000, elle a décidé de rester à la LSE après avoir obtenu une bourse de l'Economic and Social Research Council pour faire un doctorat à l'Institute of Social Psychology. Sa thèse portait sur le rôle de l'information médiatique, de l'engagement politique, et de l'identité nationale dans la formation des attitudes britanniques envers l'union économique et monétaire en Europe. Utilisant une approche de méthodes mixtes, elle appliquait des théories de psychologie sociale à la formation de l'opinion publique et de l'identité sociale pour éclaircir des résultats des sondages d'opinion.
De 2003 à 2009, elle travaillait comme chercheuse senior dans des équipes de gestion des grands sondages, se spécialisant comme méthodologue, tout d'abord à l'Office de Statistique National du Royaume Uni, puis à City University à Londres, où elle était responsable d'un programme de recherche méthodologique pour l'équipe centrale de l'European Social Survey, sur les effets des "mixed modes" - le fait d'utiliser un mélange de méthodes de passation du questionnaire - sur la qualité des données d'enquête dans un contexte comparatif.
Ensuite, elle est allée à Stanford University (États-Unis), où elle travaillait avec l'équipe de coordination des American National Election Studies à l'Institute of Research in the Social Sciences (IRISS). En 2009, elle est venue en Suisse pour se concentrer sur sa propre recherche dans le domaine de la méthodologie d'enquête en tant que post-doctorante (2009-2011) à FORS et à l'Institut des sciences sociales de l'Université de Lausanne. Depuis 2011, elle continuait avec cette recherche en qualité de responsable de recherche à l'ISS, et au PNR LIVES (2011-2013), où elle a effectué une expérience "mixed mode" pour étudier les effets des méthodes sur différents aspects de la qualité des données. Elle collabore avec des chercheurs à FORS sur l'analyse des erreurs dans des enquêtes suisse, avec l'aide des nouvelles données du régistre d'échantillonage de l'Office fédéral de la statistique, et avec des chercheurs internationaux sur les défis des études longitudinales de la population générale effectuées par Internet.
En qualité de professeure assistante, elle enseignera deux cours de la nouvelle maitrise universitaire en méthodologie d'enquête et opinion publique : "Survey Research Methods and Data Production" et "Design and Development of Questionnaires", ainsi qu'un séminaire en méthodes quantitatives au niveau du Baccalauréat universitaire en sciences sociales. Elle continuera à faire du conseil sur le design des enquêtes pour des projets de LIVES et FORS, ainsi que pour des projets externes de l'ISS.