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M. François Allisson, maître d’enseignement et de recherche en histoire de la pensée économique
François Allisson a obtenu sa thèse de doctorat ès sciences économiques mention histoire de la pensée économique à l’Université de Lausanne en 2012. Cette thèse, qui portait sur l’histoire de la pensée économique en Russie, lui a valu le Prix de la Société Académique Vaudoise, ainsi que le Joseph Dorfman Best Dissertation Award de la History of Economics Society. Outre Lausanne, il a été également formé en Russie, à l’Université d’État de Saint-Pétersbourg.
Ses enseignements dans le cadre du Bachelor et du Master en sciences politiques à l’UNIL, ainsi que dans le programme du Collège des humanités à l’EPFL portent sur l’histoire de la pensée économique en général, avec un accent sur la pensée économique contemporaine. Il donne également des cours d’économie à un public de non-économistes, avec une approche enrichie d’histoire de la pensée.
Il est en outre très impliqué dans la vie scientifique de sa discipline, comme Secrétaire de rédaction d’Œconomia, Secrétaire général adjoint de l’Association Charles Gide pour l’étude de la pensée économique, ainsi que Vice-Président de l’Association Internationale Walras.
Ses recherches portent sur l’histoire de la pensée économique russe aux époques impériale et soviétique, ainsi que sur l’école de Lausanne, en s’attachant aux notions de valeur et de prix dans différents systèmes économiques. Sa première monographie Value and prices in Russian economic thought (Routledge, 2015) a reçu le prix du meilleur livre 2016 de l’European Society for the History of Economic Thought. Il va diriger un projet FNS (2016-2019) sur l’économiste Suisso-Russe N.I. Sieber en collaboration avec l’équipe russe de Danila Raskov basée à Saint-Pétersbourg, et est ouvert à d’autres collaborations, en particulier avec les politologues et sociologues de la Faculté.
Il était en outre très impliqué dans la vie de la communauté universitaire lorsqu’il était maître assistant, tant au niveau de son unité de recherche, le Centre Walras-Pareto, qu’au niveau de l’IEPHI, de la Faculté et de l’UNIL – un engagement qu’il souhaite inscrire dans la continuité.
