Communication inclusive

Ensemble de règles et de pratiques, la communication inclusive vise une représentation égalitaire de toutes les personnes. En ce sens, elle reflète une société qui s’engage pour l’égalité entre les femmes, les hommes et les personnes non binaires, lutte contre toutes formes de discriminations et cherche à valoriser la diversité. La communication inclusive se rapporte à la fois à l’écrit, à l’oral et à la dimension visuelle de toute communication.
 

Directive de la Direction 0.17 sur la communication inclusive

L’Université de Lausanne s’est dotée d’une directive sur la communication inclusive. Elle entrera en vigueur le 1er octobre 2024.

 

Publication du Bureau de l'égalité

Ce guide, pratique et accessible, présente quelques pistes et solutions qui reflètent les études les plus récentes sur la communication inclusive. Il invite à prendre le temps et à changer de perspective, de façon à contourner les automatismes du masculin comme valeur par défaut et à communiquer de manière inclusive.
 

 

Communiquer de manière inclusive en anglais

 

Formations et ateliers sur la communication inclusive

Le Bureau de l’égalité organise régulièrement des formations et moments d’échanges autour de la communication inclusive.

Retrouvez les prochaines dates ici

 

 

Principes pour une communication inclusive à l’UNIL

Pour des textes riches, inclusifs et agréables à lire, il est conseillé de :

  • prêter attention au type de texte envisagé, son objectif et à qui il s’adresse ;
  • adopter une forme inclusive dès le début de la rédaction ;
  • privilégier la combinaison de différentes stratégies ;
  • s’assurer que le texte soit lisible et que le message soit fluide et concis.

Selon les contextes, on cherchera à neutraliser le genre ou, au contraire, on s’efforcera de le rendre visible.

Communication écrite

Principe 1 : Privilégier les formulations épicènes et non genrées

Une formulation est épicène lorsqu’elle est dépourvue de marqueurs de genre. Elle permet d’inclure toute personne.

Exemples :

  • La formation de médiateur → Se former en médiation.
  • Les membres du comité d’organisation sont aptes à prendre cette décision.
Principe 2 : Féminiser ou masculiniser les désignations de personnes

Utiliser les noms, titres et fonctions à la forme féminine ou masculine, selon la personne désignée.

Exemples :

Une autrice, un auteur ; un maître assistant, une maîtresse assistante ; un mentor, une mentore

Index des formes féminisées et contractées

Principe 3 : Utiliser les doublets féminins-masculins

S'il n'est pas possible de reformuler le texte de manière neutre, ou s’il est indiqué de mentionner expressément les femmes et les hommes comme des sujets actifs d’une phrase, adopter conjointement la forme féminine puis masculine.

Exemples :

La doctorante ou le doctorant doit s’adresser au secrétariat

Mesdames et Messieurs les thérapeutes,

Principe 4 : Adopter l’accord de proximité

L’accord de proximité consiste à accorder les déterminants, adjectifs ou participes passés avec le nom le plus proche.

Exemples :

La ou le meilleur candidat sera contacté prochainement

Les principales représentantes et représentants des associations

 

Principe 5 : Recourir à la forme contractée avec point médian

S’il n’est pas possible d’utiliser une formulation épicène ou un doublet féminin-masculin, employer le point médian pour la forme contractée destinée à signifier la mixité.

Exemples :

Les étudiant·es ; vous êtes convié·es à la conférence

 

Une communication écrite au-delà de la binarité des genres ?

Pour adresser sa communication écrite à toute la diversité de la communauté universitaire, et notamment si vous souhaitez dépasser la binarité de la langue française

en matière de genres grammaticaux, d’autres formes d’écriture existent : pronoms neutres, néologismes ou intégration du « x » dans les formes contractées.

Exemples : les collaborateurices se réuniront dans la salle 2317 ; les étudiant·x·es seront présent·x·es, iels s’exprimeront sur ce point

Communication visuelle

Principe 1 : Veiller à la représentation de l’égalité entre les femmes, les hommes et les autres identités de genre

Il convient de représenter les personnes en train d’effectuer des activités variées et de chercher à les présenter dans des situations allant à l’encontre des idées reçues. Attention toutefois à rester en adéquation avec le contexte et à ne pas exagérer l’inversion des rôles, au risque de renforcer les stéréotypes.

Principe 2 : Éviter de renforcer les stéréotypes

Certains éléments d’une composition visuelle susceptibles d’induire rapidement des stéréotypes. Par exemple :

  • Habillement et accessoires (tenir compte de l’adéquation des habillements

présentés avec la situation décrite par l’image. De même, prêter attention à l’attribution d’objets et accessoires genrés)

  • Attitudes et postures (on s’abstiendra par exemple de montrer des femmes systématiquement dans des postures en retrait ou passives et, au contraire, des hommes dans des postures affirmées ou d’expertise)
Principe 3 : Tenir compte de la diversité

Pour inclure et rendre visible l’ensemble des membres de la communauté universitaire, la communication visuelle doit également être attentive à présenter une diversité de profils de personnes.

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UNIL_Guide_CommunicationInclusive.pdf

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