Que deviennent les docteur·e·s Unil ? C’est à cette question qu’a souhaité répondre le Graduate campus en enquêtant sur les personnes ayant obtenu un doctorat entre 2007 et 2017.
Parmi elles, 235 personnes de la faculté des SSP, dont 37% sont des docteur·e·s en sciences sociales, 30% en psychologie, 25% en études politiques et le reste en sciences du sport et du mouvement. Le nombre de doctorats délivrés par an a plus que triplé sur cette période :
Source : Graduate Campus
Obtenir un doctorat de la faculté ne signifie pas forcément devenir professeur·e : parmi les 235 docteur·e·s SSP, seulement six femmes et dix hommes sont désormais professeur·e·s. La moitié exerce dans une haute école universitaire (Unil, Suisse ou étranger), l’autre dans une Haute école spécialisée ou pédagogique.
Mais que deviennent celles et ceux qui ne sont pas professeur·e·s ?
Sur les 235 docteur·e·s SSP, le Graduate Campus a pu retrouver les données publiques de 184 personnes. Les personnes qui travaillent dans une haute école ou dans le secteur public sont surreprésentées car leurs données sont plus facilement disponibles sur internet.
Parmi ces 184 personnes, un quart sont employées par l’Unil et 69% travaillent dans la recherche au sens large. Si l’on considère que celles et ceux qui travaillent dans une haute école et font de la recherche ont un potentiel de carrière académique, alors il y a 58% des 184 personnes retrouvées par le Graduate Campus qui ont ce potentiel.
Que font les personnes qui ne travaillent pas dans la recherche ? La majorité occupe un poste stratégique dans l’administration publique, une haute école ou une organisation non gouvernementale. Une dizaine des 71 docteur·e·s en psychologie est devenue psychothérapeute. Enfin, une poignée exerce une activité sans aucun lien apparent avec leur doctorat (professeure de yoga, musicienne, hôtelier-restaurateur, conseiller financier, etc).
Portraits:
- Claudio Brenni
- Sabina Gani