1. Quelle a été ta première impression de ton pays / université d’accueil ?
Ma première impression était simplement de la joie et du bonheur en arrivant à Séoul. En effet, depuis que j’ai commencé l’université, ça a toujours été un objectif, je pourrais même dire un rêve, de pouvoir partir en échange. Pensant avoir fait le plus dur pour partir en échange lors de ma troisième bachelor, mon échange au Canada s’est fait annuler un mois avant à cause du Covid. Donc oui, ma première impression était vraiment juste de la joie, la joie d’avoir pu atteindre mon objectif.
2. Dans quel type de logement vis-tu et comment l’as-tu trouvé ?
Je vis dans les dortoirs mis à disposition sur le campus. J’ai eu de la chance en obtenant une chambre simple, sans colocataire. Ici à Séoul, nous sommes automatiquement assignés aux dortoirs hormis si on demande à ne pas l’être donc cela a été facile de trouver. Également, c’était une excellente affaire en termes de budget. J’en parle ensuite.
3. Quel budget comptes-tu par mois ?
Comme je l’ai dit plus haut, j’ai pu énormément économiser sur les logements. En effet, en vivant dans les dortoirs de KAIST, cela ne m’a coûté que 700 CHF pour les 4 mois passés en Corée du Sud... C’est magnifique. Ainsi, cela m’a permis de profiter un maximum de tout le reste. Le budget dépendra beaucoup de ce que la personne fait mais en mangeant tous les jours dehors (ce n’est pas cher comparé à la Suisse, je m’en sors à maximum 25 CHF/jour pour l’ensemble de mes trois repas), un peu de shopping, 3-4 grosses excursions par mois et quelques activités à Séoul, je finis le mois à 1500 CHF. J‘ai conscience que ce n’est pas non plus low-cost mais ayant rêvé de cet échange, j’ai travaillé durant mes derniers mois en Suisse pour avoir suffisamment d’épargne et ne pas me restreindre ici. Finalement, le taux de change ne faisait que déprécier lors de mon séjour donc mon pouvoir d’achat ne faisait qu’augmenter. (En août 2022, 1 CHF = 1290 Won. 1er novembre, 1 CHF = 1430 Won).
4. Qu’est ce qui a été le plus compliqué à ton arrivée ? Vie pratique (démarches administratives), vie académique...
Le plus compliqué est la langue. J’avais oublié qu’ici, les personnes ont plus tendance à apprendre le chinois que l’anglais. Donc au final, très peu de personne parle anglais et il faut réussir à se débrouiller comme on peut. Les démarches administratives sont très faciles et rapides. Alors oui, la personne responsable des échanges à KAIST nous a énormément aidé mais j’ai été surpris par la rapidité des processus.
La seule surprise a été le campus je dirais, je m’attendais à un grand campus ("à l’Américaine") comme on peut voir partout ailleurs dans la ville mais en fait, KAIST College of Business est une graduate school et donc très petit. Le campus principal cependant est énorme mais il se trouve à Daejeon, à 2 heures de route. Au final, je passe une bonne partie de mon temps en dehors du campus, à me promener dans les rues de Séoul ou dans le quartier où il se situe. Ayant une grande université à côté (Kyunghee University), le quartier est vraiment très vivant et avec tout ce qu’un étudiant peut rêver. Donc la taille n’est vraiment pas un problème.
5. Que recommanderais-tu à des futur·e·s étudiant·e·s d’échange ?
De venir ! Séoul est une ville incroyable. Imaginez New York (car c’est approximativement le même nombre d’habitants, ~10 millions) mais avec la sécurité et le côté très bon marché. Le cliché que la Corée du Sud est un pays " Safe " n’est pas une blague. Je peux laisser mon ordinateur, téléphone et porte-monnaie sur une table dans un café au milieu de la ville et partir. En revenant, ils seront toujours là. La nourriture y est bonne et les gens de notre âge sont vraiment sympas (il faudra souvent faire le premier pas mais ça en vaut la peine). Je recommande vivement d’apprendre quelques bases de coréen avant de venir. A ne pas négliger !!! Je remarque que j’aurais pu apprendre et découvrir beaucoup plus si je connaissais la langue. Un petit regret pour moi.
6. Quelle est la plus grande différence entre Lausanne et ton pays d’accueil ?
La taille de la ville bien sûr, la langue et surtout le manque d’anglais, le civisme (attention, on vous remettra à l’ordre si vous levez trop la voix dans les transports public) et la météo très bonne (bon c’est peut-être un peu biaisé cette année vu qu’il fait beau et chaud partout)