© Osvaldo, 2012
La spécificité du Master en sciences des religions réside dans l’acquisition de compétences dans les domaines de l’interculturalité, du fait religieux ou dans des domaines de spécialisation choisis pour développer un profil professionnel large.
Ces compétences préparent à des secteurs d’insertion très variés, comme :
La formation fournit les compétences transversales suivantes :
Le Master en théologie permet l'accès direct à la formation pastorale. Les métiers directement liés à la formation en théologie sont :
Le Master en théologie offre des débouchés dans le domaine para-ecclésial :
Les compétences acquises durant ce crusus préparent à des secteurs d’insertion très variés, comme :
La formation en théologie fournit les compétences transversales suivantes :
Denise enseigne le français à Madagascar dans le cadre d’une ONG pour deux ans.
Elle a effectué un bachelor en sciences des religions à Lausanne entre 2007 et 2010, formation qu’elle a complétée avec un master dans la même discipline à Fribourg. Elle choisit ces études par curiosité et par intérêt pour les différentes cultures, en particulier via le prisme des religions.
Durant ses études elle travaille déjà en tant qu’enseignante de français et d’histoire à l’école des métiers de Fribourg afin de bénéficier d’une expérience professionnelle qu’elle pourrait valoriser au moment d’une recherche d’emploi après l’université.
A la sortie de son master Denise est directement engagée par une ONG qui lui a fait suivre une formation complémentaire qui comprenait des cours sur l’interculturalité et sur le travail d’animation. Si son domaine d’étude n’est pas directement lié à son emploi actuel, Denise relève qu’elles lui ont tout de même permis d’acquérir et de valoriser vis-à-vis de son employeur une ouverture d’esprit, des capacités d’analyse et de recul, qualités nécessaires dans ce genre de carrière.
Denise s’intéresse également aux relations interreligieuses et aux domaines de la santé (son mémoire de master a porté sur les interactions entre le personnel hospitalier de Suisse Romande et les patientes musulmanes), champs dans lesquels elle souhaite travailler dans une prochaine mission d’ONG.
Benjamin a été consacré pasteur de l’EERV en septembre 2013. Passionné par le sport, l’actualité et l’histoire, il rêve d’abord de devenir journaliste sportif. Sa vocation de pasteur, il la trouve durant ses études de Lettres (Anglais, Français, SSP) alors qu’il mène un projet humanitaire à destination du Cameroun avec un groupe de JP (jeunes paroissiens). A 25 ans, Benjamin commence ses études en Théologie à la FTSR. Fort de l’expérience d’une première Licence en Lettres et de quelques expériences professionnelles dans le journalisme, il se passionne rapidement pour l’étude du texte biblique (Exégèse) et l’Histoire du Christianisme.
Benjamin prend son temps. Il se considère lui-même, au seuil de ses études, comme un cancre qui ne connaît pas très bien les textes bibliques, sinon au travers du vécu ecclésial. Ces études lui permettent ainsi de se familiariser avec les domaines d’importances de son futur pastorat comme la prédication, la transmission du message biblique et l’œcuménisme. Il retient de ses études en théologie cette compréhension des textes où l’étude ne se limite pas à un simple verset, à ce que l’on veut lui faire dire ou à l’exemple qu’il peut donner. Il se souvient que la proximité entre professeurs et étudiant-e-s était un gage de la qualité d’encadrement. La faculté se présente alors comme un lieu communautaire et convivial. Un lieu propice à accompagner le bouleversement que peut provoquer des études en théologie. « Secouer pour mieux ancrer », ce sont des études qui font grandir et qui donnent aux Théologiens, et au futur pasteur qu’il était, les outils pour comprendre, analyser et vivre dans la diversité chrétienne et religieuse du monde actuel. Benjamin a été consacré pasteur de l’EERV en septembre 2013. Passionné par le sport, l’actualité et l’histoire, il rêve d’abord de devenir journaliste sportif. Sa vocation de pasteur, il la trouve durant ses études de Lettres (Anglais, Français, SSP) alors qu’il mène un projet humanitaire à destination du Cameroun avec un groupe de JP (jeunes paroissiens). A 25 ans, Benjamin commence ses études en Théologie à la FTSR. Fort de l’expérience d’une première Licence en Lettres et de quelques expériences professionnelles dans le journalisme, il se passionne rapidement pour l’étude du texte biblique (Exégèse) et l’Histoire du Christianisme.
Benjamin prend son temps. Il se considère lui-même, au seuil de ses études, comme un cancre qui ne connaît pas très bien les textes bibliques, sinon au travers du vécu ecclésial. Ces études lui permettent ainsi de se familiariser avec les domaines d’importances de son futur pastorat comme la prédication, la transmission du message biblique et l’œcuménisme. Il retient de ses études en théologie cette compréhension des textes où l’étude ne se limite pas à un simple verset, à ce que l’on veut lui faire dire ou à l’exemple qu’il peut donner. Il se souvient que la proximité entre professeurs et étudiant-e-s était un gage de la qualité d’encadrement. La faculté se présente alors comme un lieu communautaire et convivial. Un lieu propice à accompagner le bouleversement que peut provoquer des études en théologie. « Secouer pour mieux ancrer », ce sont des études qui font grandir et qui donnent aux Théologiens, et au futur pasteur qu’il était, les outils pour comprendre, analyser et vivre dans la diversité chrétienne et religieuse du monde actuel.
Daniel est actuellement Military Liaison Officer au sein de la mission de l’ONU au Soudan du Sud (MINUSS). Auparavant il a également travaillé pour la Kosovo Force au sein d’une équipe de liaison et de surveillance.
Entre 2006 et 2011 il a effectué un Baccalauréat ès lettres en philosophie, histoire et sciences des religions et histoire de l’art, puis une maîtrise ès lettres en histoire et sciences des religions (mémoire en sociologie des religions) et philosophie.
Après ses études Daniel a fait son service militaire et s’est ensuite intéressé à la possibilité de vivre et de travailler à l’étranger et d’être engagé au sein d’une organisation internationale, tout en élargissant son expérience militaire. Il a demandé à partir dans une mission en Afrique pour les défis que cela représentait, et pour découvrir autrement qu’en touriste cette partie du monde qui lui était encore inconnue. Le poste qu’il occupe actuellement requiert d’être officier dans l’armée suisse. En sus de la formation d’officier, il a dû suivre les cours préparant à la mission au Kosovo et à celle au Soudan du Sud. Cette dernière formation est la même pour tous ceux qui désirent obtenir une position au sein de l’une des missions de l’ONU auxquelles la Suisse participe.
Selon lui il n’y a pas de lien direct, mais un lien indirect, entre son travail et les disciplines qu’il a étudiées à l’université. Il relève qu’il est pour lui intéressant de travailler maintenant dans un pays où la deuxième ethnie majoritaire est celle des Nuers, étudiée par Evans-Pritchard dans plusieurs de ses ouvrages, et sur lesquels Daniel a dû effectuer un travail de séminaire durant ses études. Aussi, certaines compétences acquises durant sa formation se trouvent être utiles, en particulier celles provenant des enseignements portant sur l’enquête de terrain. Par exemple : ouverture sur la diversité culturelle, rester vigilant face à la surinterprétation des informations/données, de même qu’éviter le travers consistant à faire sens d’une situation complexe au moyen d’un seul facteur considéré a priori comme prédominant (religion, appartenance ethnique).
Selon Daniel, pour un peu d’engagement supplémentaire, être officier dans l’armée suisse ouvre de nombreuses portes et peut offrir des débouchées intéressantes aux diplômés d’études non-professionnalisantes que sont celles des sciences humaines et sociales.
Caroline est chargée de projet dans une entreprise privée de conseil et projets à Berne dans les domaines de la santé, du social et de l’immigration.
Elle a effectué un cursus complet en sciences des religions entre 2002 et 2008 puis a obtenu un doctorat en 2013 en sciences sociales. Son travail de recherche était intégré dans un projet du Fond National Suisse dirigé par le prof. J. Stolz.
Elle a choisi cette formation par curiosité pour la thématique, l’ouverture d’esprit, l’interdisciplinarité et l’apprentissage d’une méthodologie de recherche. Ce dernier critère a été déterminant pour l’obtention de son poste actuel.
Durant ces études, Caroline a eu l’opportunité d’être associée à des recherches menées par l’observatoire des religions en Suisse (ORS) ce qui a complété sa formation tant académique que professionnelle.
Selon Caroline, la sociologie des religions lui a permis d’acquérir les compétences qu’elle met en pratique aujourd’hui : techniques d’enquêtes, récolte des données, analyse, rédaction et communication des résultats.
Son conseil aux futur-e-s étudiant-e-s : il est très positif au cours des études de trouver un petit job dans le domaine qui nous intéresse afin d’avoir une expérience professionnelle à valoriser par la suite tout en étant conscient des nombreuses compétences que l’on acquiert à l’université et que l’on peut mettre en avant lors de sa recherche d’emploi.
Julie travaille en tant que sociologue des religions au sein du Centre intercantonal d'information sur les croyances (CIC) à Genève. Il s'agit d'un centre d’information spécialisé sur les groupes religieux, minoritaires en particulier. Il se tient à la disposition d’un public varié : médias, administrations, groupes religieux eux-mêmes ou encore organismes privés. Via une information qui se veut la plus neutre et la plus objective possible, l'idée est de prévenir les risques de dérives et les a priori qui ont cours dans ce domaine.
Julie apprécie que le domaine des sciences des religions permette de toucher un grand nombre de sujets sociaux (questions liées au genre, à la migration, aux discriminations, etc.) sous différents angles (historique, philosophique, sociologique, psychologique, etc.). C'est donc la possibilité de traiter d'un domaine qui est omniprésent dans notre société, alors même qu'il est parfois considéré comme dépassé, qui lui a plu dans ces études et dans le métier qu’elle exerce.
Julie est titulaire depuis 2010 d’un Master en sociologie des religions. Après des études en lettres durant lesquelles elle travaille notamment sur le bouddhisme, elle choisit ce master parce que ce cursus lui apportera des outils concrets et la possibilité d'aller sur le terrain.
Dans le cadre de son travail de mémoire « Du conventionnel à l’exceptionnel, les rites de passage en Suisse aujourd’hui » Julie participe en qualité d’assistante-étudiante au projet de recherche « Religiosity in the Modern World » dans le cadre du Projet national de recherche 58 (PNR58) du Fonds national suisse.
Après ses études, et ayant déjà travaillé durant une année dans une agence de communication pendant ses études, elle suit une formation complémentaire en informatique : un CAS en nouvelles technologies du web à l’Université de Genève. Elle utilise en partie ces compétences dans son emploi actuel car elle est en train de réaliser le nouveau site internet du CIC.
Selon Julie, son dossier a intéressé son employeur pour les raisons suivantes :
Je pense que c’est le fait que j’aie beaucoup d’expériences variées (enseignement, recherche, séjours à l’étranger, engagement associatif, écriture, communication) et que l’un des traits de mon travail actuel est justement la polyvalence ; il exige aussi une grande capacité d’adaptation aux gens et aux sujets. Même si j'avais relativement peu de connaissances sur les groupes minoritaires dont je traite aujourd'hui, c'est plus l'approche et la méthodologie qui m'ont été utiles, ainsi que des connaissances générales en religion : la polyvalence et la curiosité avant tout !
Sara est doctorante FNS à l’Université de Lausanne. La thèse qu’elle prépare actuellement porte sur des manuscrits arabes des lettres de Paul de Tarse. Son projet est interdisciplinaire : Entre critique textuelle (études des manuscrits du Nouveau Testament), Christianisme oriental et de l’histoire de l’Islam, Sara s’intéresse aussi à l’utilisation et à l’impact des nouvelles technologies dans l’étude des manuscrits. Elle prépare notamment une première édition de la 1ère Lettre aux Corinthiens du Manuscrit Vaticanus Arabicus 13. En parallèle à sa thèse, Sara a dispensé des cours de méthodologie en exégèse à la FTSR.
Avant de commencer sa thèse, Sara a effectué son cursus académique en théologie à la FTSR, en se spécialisant pour le master en sciences bibliques et histoire du christianisme, ainsi qu’en étudiant l’arabe à l’Université de Genève. Après son Bachelor, Sara est partie une année à Tübingen (échange universitaire à la Evangelisch-theologische Fakultät, Eberhard Karls Universität, 2009-2010) en profitant d’une bourse offerte par l’EERV. En préparation à sa thèse, elle a pu partir une seconde fois, à l’Université Saint-Joseph, Beyrouth (2011-2012), grâce à la bourse de recherche d’UNIL. Les différentes bourses offertes aux étudiants et la bonne flexibilité du plan d’études, comme l’encadrement par les conseillers aux études lui ont permis de compléter son cursus en vue des recherches qu’elle effectue aujourd’hui.
La thèse que Sara réalise aujourd’hui traite d’objets anciens, les manuscrits, mais toujours en lien avec des problématiques actuelles. Selon elle, le religieux reste aujourd’hui un phénomène important dans notre société, qui se révèle même de plus en plus présent sur la scène publique. Si les sciences des religions peuvent sembler aujourd’hui plus à même de l’analyser, les recherches en théologie - notamment sur le Christianisme et l’Islam anciens - permettent pour leur part de travailler en dialogue et en dynamique avec les sources anciennes et les nouvelles technologies.